
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Le 12 décembre 1999, le pétrolier ‘Erika’, qui passait à une cinquantaine de kilomètres des côtes bretonnes, s’est brisé en deux. Si aucune victime n’est a déplorer, les conditions météorologiques et le fioul lourd qui s’est répandu (environ 10 000 tonnes) risquent de créer une nouvelle catastrophe écologique en Bretagne.
Le lendemain de l’accident les 2 morceaux du navire avaient coulé; ils gisent depuis à 120 m de profondeur.
Au final, 28 000 tonnes (dont une partie est encore dans la coque) menacent l’écosystème marin et cotier, et les conditions météorologiques ainsi que la nature du produit (très visqueux et collant) rendent les tentatives de pompages ou de dispersions totalement inefficaces. Seule une nette amélioration de la météo pourrait permettre d’envisager sérieusement le pompage du fioul dispersé en plusieurs nappes.
Pour le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux) si le produit ne semble pas très toxique, par sa nature type ‘chewing-gum’ les 28 000 T actuelles pourraient être plus polluante que les 240 000 t de l’Amoco Cadiz en 198.
La zone de naufrage inquiète également beaucoup les chercheurs, et pour les mammifères et oiseaux marins l’addition risque d’être lourde, d’autant que certaines espèces d’oiseaux risquent d’être particulièrement touchées, le pétrolier ayant fait naufrage dans une zone d’hivernage fréquenté par les pingouins, guillemots, etc…
Pour les Verts c’est la société Total qui a pris la grave responsabilité d’affréter un navire fatigué, donc non conforme aux normes de sécurité les plus récentes, immatriculé sous pavillon Maltais, connu comme étant des moins regardants quant aux contrôles de sécurité et d’entretien des navires.
En conclusion, la phrase reprise ci-dessous d’un communiqué des Verts, semble recueillir l’assentiment d’un nombre grandissant d’observateurs :
‘ Ce naufrage n’est pas dû à la fatalité. Si Erika s’est cassé en deux, ce n’est ni la faute de la mer, ni, sans doute, celle de l’équipage. C’est celle de la recherche du ‘ toujours moins cher ‘. Une fois de plus, c’est l’environnement qui en est la victime. ‘
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 15 décembre 1999 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




