
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Le Conseil exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, réuni pour sa session annuelle, a renforcé son engagement en matière de surveillance et de protection des océans. Parmi les décisions approuvées figure les points suivants :
- coopération à la mise en place de la Stratégie d’observation globale intégrée (IGOS), englobant l’observation de l’environnement de l’atmosphère, des océans et des terres émergées. A propos de l’inquiétude suscitée par l’état des bouées d’observation dans de nombreuses régions du monde, le Conseil a obtenu l’engagement des Etats membres de la COI d’accélérer la mise en place du programme Argo en vue de parvenir à un dispositif de 3000 bouées dérivantes, d’ici 2 ans, permettant de mesurer la température et la salinité des océans sur une profondeur de 2000 m. Argo permettra une surveillance permanente des océans et offrira des données transmises et accessibles dans les heures suivant leur collecte;
- dans le prolongement de la décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles, qui a pris fin le 31 décembre dernier, le COI a décidé de poursuivre son Programme d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique et de faire profiter de cette expérience la région des Caraïbes. Il a été approuvé l’ouverture de négociations pour recueillir des fonds pour un grand système d’alerte permettant de prévoir les ondes de tempête dans la partie septentrionale de l’océan Indien;
- enfin, le besoin urgent d’une étude des effets sur l’environnement marin des rejets de dioxyde de carbone dans les grands fonds marins a été souligné. En effet, le Secrétaire exécutif de la COI, P. Bernal, a expliqué que “ compte tenu de la croissance exponentielle des émissions de dioxyde de carbone, les milieux industriels vont pousser de plus en plus à l’utilisation des techniques, aujourd’hui à l’étude, permettant de rejeter le dioxyde de carbone dans les grands fonds marins ”. Il a souligné que l’on en savait encore très peu quant aux conséquences possibles sur l’environnement marin. Le COI a donc exprimé sa conviction que les connaissances scientifiques dans ce domaine devaient être développées avant que n’interviennent des décisions quant à l’utilisation de ces technologies.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 13 juillet 2000 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




