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Les réformes proposées par le projet de loi sur l’eau, qui a été adopté par l’assemblée nationale le 10 janvier dernier, offrent des avancées, mais, comme le note France Nature Environnement (FNE), elles restent insuffisantes au regard des enjeux de santé que représente la lutte contre les pollutions d’origine agricole. En effet, l’inégalité des différents consommateurs face à leur facture d’eau en France n’est pas prêt de changer, puisque selon le projet de loi adopté, les agriculteurs (dont l’activité est la principale cause de pollution des ressources en eau) verront leur contribution passer de 1% à 5%, les industriels de 14% à 16% et les particuliers de 85% à 79%.
Dès 1995 des rapports de la Cour des Comptes et du Commissariat Général du Plan critiquaient la non application du principe pollueur-payeur à l’agriculture. Six ans plus tard, ils font le même constat : la préservation de la ressource en eau n’est pas assurée et les coûts sociaux et économiques pour la société sont considérables.
A l’approche des élections présidentielles, FNE demande aux candidats de prendre position sur le projet de loi sur l’eau.
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