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Alors que la loi ne sera voté que le 4 avril 2000 à l’Assemblée Nationale, déjà le milieu associatif, scandalisé par le déroulement des débats et le vote des amendements allant dans le sens de l’extrême chasse, s’annonce prêt à engager une action juridique dans un futur proche contre la nouvelle législation. Au premier rang de ces organismes, on citera FNE, France Nature Environnement, la fédération qui regroupe en son sein des chasseurs et des non chasseurs et qui avait par ailleurs proposé il y a quelques mois 25 propositions réalistes pour la future loi.
Le projet de loi proposé par le gouvernement, s’il ne satisfaisait ni les chasseurs, ni les protecteurs, avait toutefois le mérite de tenter de désamorcer le conflit chasseurs / protecteurs en proposant un consensus. Après le vote des amendements proposés par les députés, à l’Assemblée Nationale, le consensus a volé en éclat, les députés n’ayant déposés des amendements qu’en faveur du monde de la chasse.
Visiblement, les associations de protection et les 2,2 millions de signataires de la pétition de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) en faveur des oiseaux migrateurs, ont beaucoup moins compté aux yeux des députés que le lobby de l’extrême chasse. Comme le mentionne l’ASPAS, Association pour la Protection des Animaux sauvages, “Une loi française construite à l’encontre du droit européen et de l’intérêt général n’a aucun avenir”, et ce n’est ni les débats, ni la conclusion de la semaine précédente qui vont redorer le prestige des politiciens français.
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