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Le WWF a lancé sa nouvelle campagne »Eaux vivantes » le 13 mai, à San José (Costa Rica), où se tient la 7ème conférence des signataires de la convention de Ramsar (convention sur les zones humides, signée par 114 pays en 1971).
Cette campagne a pour but de garantir que les populations humaines et la nature puissent bénéficier des ressources aqueuses dont elles ont besoin. Elle intervient au moment ou de récentes données font apparaître un déclin massif des écosystèmes d’eau douce de la planète, ainsi que des habitats et des espèces qui leur sont associés. La moitié de l’eau douce actuellement disponible est déjà utilisée. Avec le développement économique en cours et la croissance démographique, la situation déjà précaire de 1,3 milliards de personnes dans le monde pourrait encore se détériorer.
L’un des objectifs de la campagne est d’élaborer un plan d’action susceptible de réduire les pénuries en eau, de maintenir les services écologiques prodigués par les différents écosystèmes d’eau de la planète, et de préserver les espèces qui en dépendent.
Alors que de possibles coupes budgétaires soulèvent certaines inquiétudes, le WWF a annoncé un programme ambitieux, assorti du financement approprié, en faveur de la conservation des zones humides du globe. En plus de soutenir – par le biais de petites allocations financières – la mise sous protection de nouveaux sites, la campagne vise à sauvegarder 25 millions d’hectares d’écosystèmes d’eau douce, soit l’équivalent d’un tiers de la superficie des zones humides protégées depuis l’entrée en vigueur de la Convention de Ramsar en 1971.
Pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés, la campagne du WWF mettra l’accent sur la gestion des pêcheries locales, le maintien des fonctions naturelles des zones humides existantes et la restauration de celles qui ont été dégradées ou détruites.
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