
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Dans le cadre des débats pour la future loi sur le développement des territoires ruraux, plusieurs amendements ont été adoptés afin de préciser et/ou redéfinir l’activité de chasse. A l’initiative d’une petite poignée de députés, ces amendements constituent des avancées pour le monde de la chasse.
Certains points apparaissent mineurs et assez ridicules quant à leur portée. Ainsi on peut noter la modification du conseil d’administration de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) n’intégrant plus qu’un seul représentant associatif sur plus de 20 sièges; ce qui ne devrait rien changer sur le fond, les associations étant déjà largement minoritaires. La redéfinition du jour, pour la chasse aux turdidés (grives…) traditionnellement pratiquée dans le sud-est de la France, comme débutant 2 heures avant le lever du soleil et finissant 2 heures après, ne changera pas grand chose non plus.
A l’opposé, l’amendement sur les frais généraux des entreprises, pourraient avoir un impact moins neutre, puisque celles-ci vont pouvoir déduire de leur impôt les frais engagés pour les chasses d’affaires. Mais le plus inquiétant, déjà décrié par certains chasseurs comme favorisant le braconnage, c’est la suppression d’interdictions concernant le transport de gibier mort à des fins non commerciales. En effet, le gibier mort prélevé dans la nature pourra être transporté pendant la période de fermeture dans certains cas (repas non commerciaux, etc.). A cela s’ajoute la libéralisation de la vente et du transport du gibier chassé en enclos, sous réserve de justifier son origine.
Par ailleurs, les éleveurs dont les troupeaux payent un lourd tribu aux chiens errant, vont être ‘contents’, puisque les chiens participant à une action de chasse ne seront plus en état de divagation après la fin de celle-ci, dès lors qu’il est démontré que leur propriétaire à tout entrepris pour les retrouver et les récupérer.
Néanmoins, il convient de relativiser l’ensemble de ces dispositions; la loi ayant peu de chance d’être voter avant les prochaines élections, ces amendements sont probablement plus à prendre comme des signes de certains députés en direction d’une frange de leur électorat.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




