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A peine des moutons sont-ils attaqués dans les Alpes ou les Préalpes, que l’on crie au loup. Une réaction hâtive: alors que le «loup» de la région d’Aletsch (Suisse) pourrait être un chien; d’autres chiens errants ont déchiqueté vingt ovins à la fin du mois de juillet dans le canton de St-Gall. Les randonneurs doivent respecter certaines règles pour minimiser l’impact de leurs chiens sur la faune sauvage et domestique.
En Suisse, dans l’indifférence la plus grande, environ 10.000 moutons disparaissent chaque année durant l’estivage, pour cause de maladie, d’accident ou d’attaque de chiens. Ce chiffre est à comparer aux dégâts causés par le loup et le lynx : 207 animaux en 1999 en Suisse, bref rien de comparable. Pourtant en Suisse comme en France, sur le plan médiatique, la proportion est inversé et l’émotion est souvent plus grande pour les quelques victimes des prédateurs que pour les moutons morts pour d’autres raisons.
Si les troupeaux non-protégés sont exposés aux attaques, lorsque les moutons sont protégés, que ce soit par des chiens, des ânes ou des lamas, les prédateurs (et le chien errant) restent à distance. Pour cette raison, l’autorisation de tir, que l’Office fédéral de l’environnement peut accorder si un loup tue plus de 50 ovins, devrait aussi prendre en compte l’existence de mesures de protection des troupeaux touchés par les attaques du loup. Ce n’est pas le cas à l’heure actuelle.
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