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On a l’habitude que la démesure du football n’aille pas de pair avec mesures environnementales. Avec, entre autres, l’éclairage des stades, l’entretien des pelouses, la retransmission des matchs, la gestion des déchets et le transport des joueurs et spectateurs, les compétitions sportives nationales et internationales ont un impact environnemental très lourd.
Selon les calculs du site E-RES, qui s’occupe de la responsabilité sociétale des entreprises, lors d’un soir de match les émissions CO2 du Stade de France seraient l’équivalent de 13 vols aller-retour Paris New-York en avion. Durant l’Euro 2016, le Stade de France a accueilli 7 matchs. Cependant, l’impact environnemental le plus important vient des spectateurs : non seulement ils produisent des déchets (778 tonnes de déchets pendant la coupe du monde de rugby en 2007 soit l’équivalent de la production de déchets de 2 000 Français en un an), mais ce sont leurs déplacements qui impactent le plus le bilan carbone. Les calculs lors de la coupe de rugby avaient montré que 84 % des émissions CO2 étaient liéés au déplacement des spectateurs.
Néanmoins, le monde du sport tente de faire bonne figure. Ainsi, l’UEFA pour l’Euro 2016 avait mis en place un programme sur la « Responsabilité sociétale de l’entreprise » (RES). L’UEFA s’engageait à limiter l’impact environnemental de l’événement et à offrir un héritage positif au territoire. Par exemple, un éco-calculateur était mis à la disposition des spectateurs, sur le site de l’UEFA, afin de choisir le moyen de transport le plus responsable vers le stade de leur choix. L’UEFA a aussi exigé des stades, qui accueillaient les matchs, certains engagements comme une optimisation énergétique ou une réduction des déchets (utilisation d’énergies renouvelables, systèmes de collectes des eaux de pluie,…). La mise en place d’un « Trophée du respect de l’environnement » devait promouvoir les bonnes pratiques en matière de développement durable, bien que peu de ces promesses soient en fait devenues réalité.
Aussi, c’est la ville de Paris qui va recevoir le « Trophée du respect de l’environnement » fin octobre ; une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent que Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. La « Fan Zone » se voulait montrer les bonnes pratiques de la ville de Paris en matière de développement durable. Un concept d’économie circulaire avait été développé pour l’événement en matière de gestion des déchets, réutilisation des mobiliers et infrastructures, déploiement de sanisettes écologiques en masse. L’impact social positif était aussi présent avec la valorisation des produits d’une agriculture raisonnée et la redistribution des invendus.
© Luis Antonio Rodríguez Ochoa
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le 30 octobre 2016 à 04:06
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L’article ne parle pas de la construction des stades ?
« un éco-calculateur était mis à la disposition des spectateurs, sur le site de l’UEFA, afin de choisir le moyen de transport le plus responsable »… Exemplaire, en effet ! Si ça c’est pas du beau greenwashing !
Tant mieux si la ville de Paris fait un effort, cela dit. Mais de là à dire que le foot en tant que mega-show populaire soit écologique… Faut p’t'êt pas exagérer.
(Même si à la base, il n’y aurait besoin que d’une pelouse et d’un ballon pour en profiter)
On aimerait savoir combien de KW/h dépense l’ensemble des stades de foot ,en France ,pour UN jour de matchs .L’auteure de l’article devrait connaître ce chiffre.
On pourrait alors rapporter cette gabegie par exemple à la production éolienne .




