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En 40 ans, la production alimentaire mondiale par habitant a augmenté de 25% tandis que le prix des aliments diminuait de 40%, pourtant en 2000, 790 millions de personnes souffraient encore de la faim.
Dans le cadre de la journée mondiale de l’alimentation et en prévision du sommet mondial de l’alimentation, qui se tiendra du 5 au 9 novembre à Rome en Italie, Greenpeace présente les résultats d’un rapport, commandé par Greenpeace International à l’Université d’Essex (Royaume-Uni). Ce rapport (attention 15,3 Mo) démontre que la faim et la pauvreté dans le monde peuvent être surmontées grâce à une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et de ceux qui la mettent en oeuvre.
En se basant sur l’examen de 208 projets menés dans 52 pays en voie de développement, le rapport relève certains dysfonctionnement du monde agricole à l’image des femmes qui, à l’origine de 80% de la production de nourriture, possèdent peu de terre et ont accès à moins de 10% des crédits et des conseils. Toutefois, selon les données recueillies par l’étude, l’agriculture durable est en plein essor et permet à un nombre croissant de famille de pouvoir subvenir à ses besoins. S’il y a une décennie elle ne dépassait pas 100 000 hectares, maintenant c’est près de 29 millions d’hectares qui sont cultivés de manière durable, soit une surface correspondant à 3% des terres arables d’Afrique, Asie et Amérique latine. Elle privilégie la mise en place de système de gestion de l’eau, la limitation d’emploi de pesticides, la diversité des cultures au sein des exploitations, etc. A ce titre, de nombreux projets ont signalé une grande réduction de l’utilisation des pesticides. Au Vietnam, des agriculteurs ont réduit le nombre de pulvérisations de 3,4 à 1 par saison, et au Sri Lanka de 2,9 à 0,5 par saison. L’eau, problème évident dans de nombreux pays en développement, peut, quand elle est mieux récoltée et conservée, être un facteur important d’amélioration de la productivité agricole.
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