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Des divergences profondes sont apparues entre les ministres de lenvironnement du G-8, qui c’est tenu ce week-end.
A l’issue du sommet, les pays européens et le Japon se sont trouvés isolés dans leur volonté de ratifier prochainement le Protocole de Kyoto. En effet, alors que le Canada avait annoncé son intention de ratifier pour fin août le traité, ce pays a tenté dobtenir de nouveaux crédits à lexportation dénergie propre aux USA et son Premier ministre, Jean Chrétien, a déclaré le lendemain du Sommet, que le Canada ratifierait ‘un jour’ le traité. Cette décision politique, qui ménage les USA dans leur refus de ratifier le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, est liée à l’hostilité de la majorité des provinces canadiennes qui craignent de voir leurs industries pénalisées par rapport à leurs concurrentes des USA, à cause de l’imposition de mesures pour respecter le protocole.
Coté russe, bien que le gouvernement vienne de se déclarer en faveur de la ratification, la Russie ne ratifiera pas le traité avant le Sommet du développement durable de Johannesburg en août 2002, puisque le rapport sur les avantages et les inconvénients de ce protocole pour la Russie ne sera remis à la Chambre des députés russes qu’après les vacances parlementaires d’été.
Ainsi, dans le meilleur des cas (ratification du Japon et des membres de l’Union européenne), le prochain Sommet du développement durable s’ouvrira, 10 ans après le premier, avec un protocole sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre toujours pas en vigueur.
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