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Le 16 janvier 2001, la Norvège a annoncé vouloir exporter de la viande et de la graisse de baleine principalement à destination du Japon et de l’Islande, malgré les textes votés par les instances internationales telle la CBI (Commission Baleinière Internationale) et la CITES (Convention sur le commerce international de la faune et de la flore en danger), lesquelles interdisent la chasse commerciale des baleines.
Si la Norvège a repris la pêche commerciale dès 1993 en dépit de la législation internationale, elle réservait, jusqu’à présent, le fruit de sa chasse à son seul marché intérieur (cette position l’ayant d’ailleurs conduit à possèder d’énormes stocks de viande de baleine, sa “production” étant supérieure à la demande). Sa décision actuelle apparaît donc économique, avec la possibilité d’écouler ses stocks et de fournir le marché japonais sur le long terme, mais aussi politique. En effet, outre des considérations intérieures, pour le WWF, l’annonce norvégienne pourrait être due au départ de Bill Clinton de la présidence des USA, montrant ainsi le moindre intérêt de la future administration Bush pour l’environnement et les questions internationales.
Si cette hypothèse ne peut encore être confirmée, la violation ouverte des règles internationales par la Norvège peut par contre, légitimement faire craindre un développement d’une activité de vente frauduleuse des produits dérivés de la baleine, à commencer par sa viande, provoquant ainsi la hausse des prélèvements. A ce titre, la non-réalisation de l’objectif de pêche de la saison 2000 par la Norvège devrait faire s’interroger les candidats à la libéralisation de la chasse à la baleine., celle-ci n’étant parvenue qu’a attraper 487 cétacés pour 655 de prévus.
La décision de la Norvège ne doit pas occulter la responsabilité et l’attitude du Japon sur ce dossier, celui-ci pratiquant, comme Greenpeace le rappelle chaque année, une chasse à la baleine “à des fins scientifiques” pour tenter d’alimenter son propre marché. Ainsi, pour le ROC et ses partenaires du dossier “éléphants”, qu’il s’agisse des baleines ou des pachydermes, le Japon refuse de renoncer à des pratiques d’un autre âge, qui le désignent comme incapable de privilégier la défense des espèces.
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