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Depuis quelques années l’activité d’extraction de l’or en Guyane prend des proportions qui dépassent lentendement. Les autorités de gendarmerie reconnaissent officiellement la présence :
- d’environ 10 000 travailleurs clandestins dans les camps dorpaillage;
- d’une trentaine de barges flottantes sur le fleuve Approuague, pratiquant un orpaillage désastreux pour l’environnement.
Les associations guyanaises de protection de la nature (GEPOG, Kwata, Umanart, Kulalasi, SEPANGUY) tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme et citent :
- une hausse de l’insécurité;
- un camp dorpaillage clandestin à proximité de la station de pompage qui alimente la ville de Kourou en eau potable…
Cette situation s’est installée progressivement depuis le début des années 1980, et malgré un rapport au 1er ministre en décembre 2000, localement la situation a continué à ce dégrader ( cf ‘Activité clandestine dans une réserve en Guyane‘ de février 2002) pour arriver à la situation actuelle.
Outre les faits décrits ci-dessus, le laxisme de l’Etat a fait que la Guyane, un des territoires à la biodiversité la plus importante de la planète, a la plupart de ses fleuves pollués par l’activité aurifère illégalle, avec des conséquences désastreuses sur l’environnement (rejets de mercure, cours d’eau asphyxiés par les boues rejetées…). La santé publique n’est pas reste, à titre d’exemple, plus de 65 % des amérindiens du Haut Maroni sont au-dessus du taux limite de mercure (taux à ne pas dépasser sous peine de troubles graves, fixé par l’organisation mondiale de la santé – OMS).
Néanmoins, depuis peu, la situation semble vouloir évoluée. Est-ce sous la pression des exploitants miniers légaux, des scientifiques, des associations locales, du tourisme, des personnalités qui se font entendre (cf la lettre de H. Reeves, l’astrophysicien président du ROC, à la ministre de l’écologie) ??? Toujours est-il que le 16 décembre, à l’occasion d’une visite en Guyane, le directeur des affaires criminelles du ministère de la Justice, C. Marin, a déclaré : ‘L’orpaillage clandestin est une catastrophe humanitaire et une catastrophe environnementale. L’Etat a décidé de s’attaquer à cette problématique. Juridiquement, les moyens sont là.’, tandis que le colonel J-P. Danède, commandant des forces de gendarmerie en Guyane, déclarait ‘Nous sommes en guerre, et la peur a changé de camp.’
Mais face à ces déclarations, les associations restent dubitatives sur les moyens matériels et humains disponibles, et s’interrogent : ‘…lEtat se donne-t-il les moyens de faire respecter la loi en Guyane ?’.
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le 13 janvier 2004 à 12:00
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