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Intensification de la surveillance pour la pollution par déversement de produits pétroliers (Canada)
Les autorités canadiennes (mais on peut généraliser à une majorité de pays, NDLR) se sont trop focalisée sur la lutte contre les nappes de pétroles énormes en laissant de coté les innombrables petites flaques.
Cette attitude semble être du passé, avec la volonté de sanctionner sévèrement toutes les infractions constatées et une surveillance aérienne en hausse, les autorités veulent intensifier le rythme des poursuites et des amendes pour les propriétaires ou utilisateurs des bateaux.
Les gardes cotes estiment que les flaques d’huile détruisent annuellement de 60.000 à 100.000 oiseaux marins au delà de la côte de Terre-Neuve. Bien que les différentes flaques soient habituellement petites, le dommage qu’elles infligent tous les trois à quatre ans est quasi identique au nombre d’oiseaux tués lors de la marée noire de l’Exxon Valdez en Alaska.
Il semble acquis que le dégazage est une action préméditée par l’exploitant commercial dans le but de réduire au maximum le coût du pompage de cale au port. Actuellement, bien que la loi prévoit des amendes de plusieurs centaines de milliers de dollars, dans la pratique celle-ci coûtent moins cher qu’un pompage de cale.
Les autorités semblent décidée à rompre avec cette position et le font savoir à l’image de l’annonce faite la semaine dernière concernant le propriétaire d’un bateau de pêche des Iles Féroé qui a été condamné à 6.600$.
L’espoir le plus important pour la surveillance des eaux de la région ne réside pas dans l’aviation, à cause de zones souvent couverte par le brouillard, mais dans l’utilisation d’un future satellite de surveillance permettant de détecter les nappes d’huiles dans le sillage des bateaux.
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