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Alors que la migration des cigognes blanches débutera d’ici quelques semaines, vers l’Afrique, la LPO (Ligue de protection des oiseaux) rappelle que si la population française est estimée à 550 couples actuellement, dans les années 1970, l’espèce a failli disparaître de France.
Traditionnellement, la cigogne blanche nichait dans l’est de la France, en Alsace il y avait ainsi 177 couples en 1947. Mais la modification des pratiques agricoles, de même que des conditions hivernales difficiles en Afrique (pesticides, sécheresse, chasse, etc.), ont entraîné une réduction catastrophique des effectifs. Ainsi, en 1974, on ne comptait plus que 9 couples en Alsace.
Toutefois, à partir des années 1980, la conjonction d’une chasse à peu près abolie, de pratiques agricoles moins agressives, et surtout des efforts de repeuplement et de renforcement de populations ont contribué à l’augmentation des effectifs et à la recolonisation de régions comme la Normandie ou le Centre Atlantique. En outre, la pose de plates-formes de nidification en hauteur a également contribuée à ce renouveau de la cigogne blanche.
Malgré l’adoucissement des hivers et les expériences de sédentarisation des cigognes, menées afin de limiter les populations exposées aux risques liés à la migration, la LPO constate un hivernage modeste mais régulier ici et là en France, en dehors des zones de montagne. Néanmoins, l’essentiel de la population française part chaque automne vers l’Afrique, principalement au Mali et au Sénégal.
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