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Greenpeace débute une tournée en Islande afin d’entamer un dialogue avec la population locale et l’industrie du tourisme islandais, lesquels font face à la reprise de la chasse à la baleine. L’autorisation d’abattage de 500 petits rorquals en deux ans, prise par l’Islande cet été, est, ni plus ni moins un suicide économique, selon l’association.
En effet, aujourd’hui en Islande, le tourisme baleinier fait partie d’une vaste industrie éco-touristique, qui n’est dépassée en importance que par l’industrie islandaise de la pêche. On estime qu’une dizaine d’entreprises de tourisme baleinier ont été créées dans le pays ces 10 dernières années, générant 8,5 millions de dollars sur la seule année 2001, tandis que l’industrie baleinière ne parvenait qu’à 3 et 4 millions de dollars entre 1986 et 1989. Par ailleurs, la viabilité économique du commerce de blanc de baleine est très incertaine, car selon les associations japonaises de consommateurs, la concentration moyenne en PCB (un toxique dont lingestion ou linhalation régulière peut provoquer des problèmes neurologiques, immunologiques, hépatiques et avoir des effets cancérigènes) est de 3,8 ppm dans les petits rorquals de l’Atlantique Nord-Est, soit un taux très largement supérieur à celui prévu par la réglementation japonaise (0,5 ppm). Rappelons que le Japon est le principal débouché pour la viande de baleine.
Enfin, un impact sur le tourisme serait déjà enregistré, puisque selon F. Pleym de Greenpeace, ‘Nous commençons déjà à voir des touristes qui annulent des voyages en Islande à cause de la chasse baleinière’. Aussi, à l’occasion de cette tournée en Islande, l’association entend faire ‘…une offre au gouvernement islandais lui permettant de restaurer sa réputation salie auprès de l’opinion internationale et de sauver les baleines de la planète…. Nous encouragerons nos adhérents et le grand public à choisir l’Islande et l’éco-tourisme pour leurs vacances’ a déclaré F. Pleym, en contrepartie du renoncement à la chasse baleinière.
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