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Il y a un siècle, le gorille de montagne était découvert. Malgré les guerres, le braconnage, la maladie et la réduction draconienne de leur habitat, les gorilles de montagne sont toujours là, et depuis peu, il est devenu possible d’être raisonnablement optimiste sur leur avenir puisqu’ils se développent lentement.
Sérieusement menacé dextinction, on pouvait craindre lextinction rapide de lespèce. Toutefois, un ensemble de mesures et d’actions lui permettent, actuellement, de bénéficier d’une relative tranquilitté favorable à son développement, et sa population est passée de 620 individus en 1989 à environ 674 aujourdhui.
La moitié de ces gorilles est abritée dans le parc national de la forêt de Bwindi en Ouganda tandis que lautre moitié est répartie dans 3 autres parc nationaux (Ouganda, Rwanda et République démocratique du Congo) sans possibilité de communication entre les différentes populations.
Le braconnage, qui a été une des principales menaces pour l’espèce a très fortement diminué, principalement grâce à la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui a réussi à ‘casser’ le commerce du gorille, révèle J.P D’Huart spécialiste de l’espèce.
Ci-contre, gorille de montagne, avec sa famille dans le parc national de Virunga de la république démocratique du Congo.
48700 © WWF-Canon / Martin HARVEY
Actuellement, le principal risque pour le gorille de montagne est lié à la perte de son habitat. Plus de 100.000 personnes vivent dans les zones retranchées qui constituent son territoire. Leur besoin en terre de culture a réduit la forêt à des îlots virtuels au milieu de colonisations humaines. Toutefois, en 1991, le WWF, Fauna & Flora International (FFI) et lAfrican Wildlife Foundation (AWF) ont créé le Programme international de protection des gorilles (PIPG). Ainsi, en 10 ans des progrès notables ont été enregistrés. Lécotourisme apparaît comme une des clés du succès. En quelques années, plus de 10.000 touristes ont pu observer les gorilles. Le PIPG aide à promouvoir lécotourisme dobservation des gorilles de montagne et veille à ce que les communautés locales bénéficient directement des revenus du tourisme et soient dès lors davantage impliquées dans la protection de lespèce.
"Les solutions locales, nationales et régionales doivent tenir compte des besoins des communautés et des retombées potentielles si nous voulons assurer la pérennité de cette espèce." estime le Dr S. Lieberman, du WWF.
‘Les solutions locales, nationales et régionales doivent tenir compte des besoins des communautés et des retombées potentielles si nous voulons assurer la pérennité de cette espèce.’ estime le Dr S. Lieberman, du WWF.
L’organisation écologique qui finance en partie le PIPG pour 400.000 dollars par an, devrait lancer d’ici la fin de l’année un programme à léchelle africaine d’actions de conservation supplémentaires pour assurer un avenir aux gorilles, chimpanzés et chimpanzés nains.
Jeune gorille de montagne
51143 © WWF-Canon / Martin HARVEY
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le 22 octobre 2002 à 12:00
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