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Depuis le début des années 1980, le développement incontrôlé de l’irrigation agricole a conduit à la surexploitation de la ressource en eau. Dans l’ensemble du bassin d’alimentation du Marais Poitevin, principale zone humide de la façade atlantique française, les superficies irriguées ont été multipliées par 40, et les prélèvements sont aujourd’hui évalués à 90 millions de m3. Pour mieux saisir l’ampleur considérable de ce chiffre, il suffit de le comparer aux prélèvements opérés sur le même territoire au profit de l’alimentation en eau potable (49 millions de m3) et de l’industrie (3,4 millions de m3).
Les conséquences de cette surexploitation sont nombreuses et graves. Le débit d’étiage des fleuves et rivières a été considérablement réduit ; le niveau des nappes se trouve fortement affecté avec une implacable régularité, en allant parfois jusqu’au tarissement ; autant de facteurs qui se traduisent par l’assèchement répété, partiel ou total, des cours d’eau.
A la suite du Rapport Simon (décembre 1998), la Direction de l’Eau du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement a préconisé une meilleure maîtrise des prélèvements, en conformité avec la Loi sur l’Eau. L’objectif fixé comprend une réduction de 30% des prélèvements.
Les associations d’irriguants ont fait connaître leur refus net des mesures allant dans ce sens, et font pression pour obtenir la création de réserves d’eau supplémentaires comme seule solution aux problèmes soulevés. Pour cette raison, la Coordination pour la défense du Marais Poitevin rappelle sa volonté d’obtenir l’application complète de la loi sur l’eau et des préconisations du Schéma directeur, visant la bonne conservation des milieux aquatiques et /ou humides.
La Coordination rappelle qu’une bonne gestion de l’eau ne peut se concevoir, localement, sans la mise en oeuvre urgente, entre autre de :
- l’instauration d’un strict moratoire sur toute nouvelle installation de prélèvement pour l’irrigation agricole;
- la généralisation de la gestion volumétrique par quotas annuels et la systématisation des compteurs individuels
- la limitation des prélèvements par un meilleur encadrement et la diminution des volumes autorisés à l’hectare.
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