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Le Conseil des ministres de l’agriculture de l’Union européenne (UE) s’est mis d’accord, le 28 novembre, sur une réglementation plus stricte en matière d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les aliments. Si, dans les mois à venir, l’accord obtenu est adopté par les eurodéputés, l’Europe bénéficiera de la réglementation la plus stricte du monde, sur l’étiquetage des aliments transgéniques dans l’alimentation humaine et animale.
En effet, pour la première fois, les aliments transgéniques pour animaux seront étiquetés et plus aucun OGM ne pourra pénétrer le marché européen sans être étiqueté. Ainsi, tous les aliments et ingrédients transgéniques produits à partir d’OGM, y compris le sucre, l’huile et l’amidon, devront être étiquetés de façon claire. Le seuil d’étiquetage devrait passé de 1 à 0.9% et une procédure permettra de l’abaisser encore plus pour des produits alimentaires impliquant des OGM vivants.
Simultanément, une autre réglementation devrait mettre en place une traçabilité permettant de suivre les aliments et ingrédients qui sont, contiennent ou ont été produits à partir d’OGM, tout au long de la chaîne de transformation jusqu’au produit fini dans les commerces.
Par contre, on peut regretter comme le note Greenpeace, le rejet des propositions danoises visant à imposer l’étiquetage des produits dérivés d’animaux nourris avec des OGM, comme la viande, le lait et les ufs. Enfin, un seuil de contamination accidentelle des aliments, de 0,5%, par des OGM non-autorisés dans l’UE est autorisé.
L’ensemble des pays de l’UE ont voté pour cette nouvelle réglementation à l’exception de l’Autriche, du Luxembourg et du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni souhaitait l’adoption d’une réglementation moins contraignante pour les OGM, tandis que l’Autriche et le Luxembourg prônaient une position plus ferme, proche de celle adoptée par le Parlement européen en juillet 2002 (étiquetage de tous les aliments contenants plus de 0,5% d’OGM).
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