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Un incendie s’est déclaré à la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, provoquant l’arrêt d’un des 4 réacteurs que compte la centrale.
Selon l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) l’incendie s’est déclaré vers 12h15 dans un local contenant des câbles électriques. Arrivés sur place en une vingtaine de minutes, les pompiers ont déclaré lincendie éteint à 14h25, tandis que le réacteur n°2 était mis à l’arrêt pour plusieurs jours. Toujours selon l’ASN, aucun blessé n’est à déplorer, de même qu’aucune conséquence pour lenvironnement n’a été enregistrée. L’ASN a classé cet accident au niveau 1 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), qui en compte 7. Par ailleurs, notons que ce réacteur venait juste d’être redémarré (le 8 mai) après avoir été mis à l’arrêt le 13 mars pour maintenance et rechargement en combustible.
S’ils sont peu médiatisés, les incidents dans les centrales nucléaires n’en sont pas pour autant peu fréquents. Ainsi, alors que le gouvernement se prépare au lancement d’une nouvelle génération de réacteur, les incidents et autres dysfonctionnements auraient plutôt tendance à s’accumuler (Blayais dans la nuit du 25 au 26 avril, Saint-Laurent le 13 mai et ce jour à Cattenom). Fort heureusement, jusqu’à présent ces incidents sont quasi sans conséquence. Toutefois, le réseau Sortir du nucléaire rappelle que les centrales nucléaires françaises ne répondent pas aux normes de sécurité incendie, et que leur mise en conformité ne sera pas achevé avant 2006. Parmi les maillons faibles des dispositifs de sécurité, la rapidité des équipes d’interventions est très perfectible. Alors que la tolérance est de 15 minutes maximum entre l’alerte et l’intervention, le résultat de cette course contre la montre reste très alléatoire avec des temps atteignant plus de 3 fois le délai normal. Les conséquences d’un incendie peuvent être dramatiques : dissémination de matières radioactives dans l’environnement, atteinte à la sûreté de l’installation, voire même fusion du réacteur (cf Tchernobyl).
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