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L’élevage de vison de Gumbrechtshoffen dans le Bas-Rhin est en totale illégalité depuis de nombreuses années, sans que l’administration ne semble sans inquiéter outre mesure. Alors qu’à sa création en 1978, l’arrêté préfectoral avait été pris pour 600 reproducteurs (soit 3000 visons), actuellement l’élevage en compte environ 15 000 (officiellement déclaré).
Les conditions d’élevages sont à l’unisson, fond des cages en grille (meurtrissant les pattes palmées des animaux), sol de l’installation non bétonné avec infiltration des déjections, fumier retiré non régulièrement, couverture insuffisante, gazage des animaux au dioxyde de carbone les faisant agoniser durant 1/4 d’heure, pollution d’une rivière de 1ère catégorie, etc…
Grâce à l’action de l’association TALIS et au mécontentement de certains riverains, les choses évoluent. L’élevage a déposé en novembre 1998 une demande pour régulariser le nombre d’animaux et pouvoir l’augmenter de 2000 (soit un total de 17 000). Suite à l’enquête publique, le commissaire enquêteur a rendu en janvier un avis défavorable, tandis que le comité d’hygiène se montre favorable à la régularisation de l’installation, mais pas à son extension de 2000. Bref aujourd’hui la décision finale appartient à la préfecture, et l’arrêté de régularisation (ou non) doit être pris avant le 1er octobre.
Il semblerait que la signature d’un arrêté de régularisation soit probable, le permis de construire pour la mise en conformité des locaux est déjà accepté et la sous-préfecture locale a plutôt eue, jusqu’à prèsent, une attitude complaisante envers l’élevage.
Pour le maire du village, même si l’élevage est mis en conformité, les problèmes d’odeurs ne seront pas résolus. Enfin pour TALIS, le but rechercher est clair : faire fermer l’élevage pour mettre fin à la souffrance des animaux et à ce fonctionnement scandaleux; aussi l’association n’attendra pas la décision au delà du délai légal, et engagera dès que possible une action en justice à l’instar de certains riverains qui envisageraient une action civile individuelle.
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