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Afin déviter que ladhésion à lUnion Européenne (UE) de 13 nouveaux pays ne soit synonyme daugmentation du commerce illégal des espèces de faune et de flore, un rapport commandité par la Commission européenne et réalisé par TRAFFIC (programme conjoint du WWF et de lUICN – Union mondiale pour la nature) analyse la mise en uvre et les aides nécessaires pour une meilleure application de la législation.
Bien que tous les pays candidats (Bulgarie, Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Turquie) soient signataires de la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), le rapport relève que certains participent pour une part importante au commerce international d’espèces européennes, mais également dAsie, dAfrique et dAmérique du Sud. Dans ces pays, les mesures dapplication de la réglementation sont souvent insuffisantes, étant donné le manque doutils nécessaires à la répression du commerce illégal et à linstauration complète de la CITES.
Selon Caroline Raymakers, directrice de TRAFFIC Europe, ‘… avec lélargissement de lUE, la responsabilité des contrôles des entrées et sorties despèces vers et en provenance de la Communauté va se déplacer vers ces nouveaux Etats Membres. Dans les années à venir, un travail considérable doit être fait pour sassurer que des relations étroites soient crées entre les services des douanes de ces pays et de lUE. Ceci, afin de permettre une détection plus efficace des cargaisons contenant des espèces illégalement acquises.’
Pour le commerce des espèces illégalement acquises, la République Tchèque, la Pologne et Malte sont les pays les plus souvent mentionnés. Ainsi, en République Tchèque, 11 840 saisies ont été enregistrées de 1992 à 1999, essentiellement des plantes et des reptiles; Malte a enregistré 1 912 saisies, principalement des reptiles, des plantes et des oiseaux; en Pologne de 1998 à 2000, plusieurs cas de commerce illégal ont été mentionnés (ivoire, corail, tortues, peaux dours, caviar…). Aussi, afin daider les pays candidats à instaurer une gestion efficace du commerce de la vie sauvage, TRAFFIC, avec le soutien du WWF et du ministère autrichien de lenvironnement, va ouvrire un nouveau bureau ce mois-ci en Hongrie.
Par ailleurs, dans le cadre des échanges commerciaux légaux, les sources d’approvisionnement en espèces protégées par la CITES sont potentiellement suspectes pour certains des futurs membres de l’UE. Ainsi, on peut noter :
- la Bulgarie et la Roumanie, qui ont pour spécialité lexportation de caviar issu de lespèce la plus rare de lesturgeon : le béluga (4 tonnes en 1999). La Pologne et la Turquie sont également concernées avec 11 tonnes de caviar (soit 30% du commerce mondial en 1999) qui y ont transité.
- en 1999, la République Tchèque était le leader du commerce de spécimens vivants de perroquets, via lexportation de 800 oiseaux (quasiment 50% du commerce mondial répertorié de ces espèces). Selon les déclarations, la plupart des spécimens (93%) est élevée en captivité et peut donc faire lobjet dun trafic à des fins commerciales (ce qui nest pas le cas pour des spécimens sauvages). Cependant, lidentification claire des animaux nés en volières reste un gros problème.
- la Hongrie est un pays de transit important pour les produits du cuir à base de peaux de reptile.
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