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D’après des informations de Greenpeace, l’office européen des brevets (OEB) vient d’accorder, pour la première fois, un brevet sur un poisson génétiquement modifié.
Ainsi, la compagnie canadienne Seabright s’est vue octroyer un brevet sur un saumon atlantique et d’autres espèces de poisson dans lequel un gène de croissance a été inséré. Le brevet mentionnerait que des expérimentations ont abouti à des poissons jusqu’à huit fois plus gros que des saumons normaux.
Alors que les brevets sur des variétés animales sont interdits par la Convention européenne des brevets, ceux-ci peuvent être accordés dans le cadre de la directive européenne 98/44 sur ‘la protection des inventions biotechnologiques’. Pour Eric Gall, chargé de campagne OGM à Greenpeace France, ‘Cette Directive permet tous les abus. Les brevets sur le vivant sont une incitation à mettre l’environnement en danger et à mener des expériences à l’intérêt douteux comme le montre le cas de ces poissons transgéniques. L’Europe doit exclure du champ des brevets les êtres vivants ainsi que les gènes’.
Seabright est liée à la société A/F Proteins qui a déjà effectué, au premier semestre 2001, une demande de commercialisation auprès de la Food and Drug Agency américaine pour un saumon transgénique. Cette compagnie prétend disposer de 15 millions d’œufs de saumons transgéniques prêts à être commercialisés si l’autorisation est accordée.
Néanmoins, outre les éventuels risques sanitaires liés à la consommation de poissons transgéniques (à ce jour aucune étude n’a encore été publiée à ce sujet) la pollution génétique des espèces naturelles concernées est un risque indéniable. Les fuites sont fréquentes dans les élevages, ainsi au cours des 10 dernières années, selon Greenpeace, c’est plus d’un demi-million de poissons qui se seraient échappés d’installations aux Etats-Unis et au Canada.
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le 17 septembre 2001 à 12:00
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