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Alors que les côtes françaises viennent d’être touchées pour la première fois (31 décembre 2002) par le mazout du pétrolier Prestige, coulé au large de lEspagne le 19 novembre dernier, l’expertise de lépave montre quau rythme actuel des fuites (125 tonnes/jour), l’épave pourrait continuer à diffuser sa cargaison dans l’environnement jusquen 2004, voire au-delà. La faune et la flore marine risque donc de payer un très lourd tribu à cette catastrophe, tout comme les plages espagnoles, portugaises et françaises de la côte atlantique.
En France, l’impact reste pour l’instant très faible, des galettes d’hydrocarbure, de 1 à 3 cm de diamètre, ont été découvertes sur les îles de Ré et d’Oléron, ainsi qu’en Gironde sur près de 17 km de littoral (entre la pointe du Cap-Ferret et Le Porge). Côté oiseaux, les premières victimes du pétrole du Prestige ont été trouvés le 30 décembre. Ainsi, le réseau de surveillance mis en place par la LPO, concernant les oiseaux marins ou côtiers, dénombre 80 oiseaux pour les Pyrénées-Atlantiques, 30 à 50 dans les Landes et 20 à 30 en Gironde. Parmi les espèces touchées se trouvent des guillemots de Troïl, des fous de Bassan, des macareux moines, des mouettes tridactyles et des grands labbes.
Le cas de l’épave du Prestige n’est pas exceptionnel. Nombre d’épaves gisent au fond des océans : navires de guerre, cargos, pétroliers, chimiquiers, avions, bateaux de pêche, etc. Si certaines sont sans danger, d’autres contiennent des produits polluants prêt à se déverser au fur et à mesure que la structure de l’épave se dégrade. L’information sur les épaves profondes, contrairement à celles situées à proximité des côtes, est pratiquement inexistante. Ces épaves restent la plupart du temps ignorées et ne font l’objet ni d’exploration, ni de surveillance, et encore moins de projets de neutralisation.
Parmi ces épaves, on peut citer le cas du cargo J. Luckenbach qui a coulé il y a 50 ans, au large de San Francisco, par 50 m de fond. Son épave serait restée oubliée si, depuis 10 ans, elle n’avait pas largué périodiquement une partie de sa cargaison de fuel lourd, entraînant la mort de plusieurs milliers d’oiseaux marins. On peut également citer, le pétrolier Silja, qui en 1969 a sombré en 10 minutes, par 2 500 m de fond à 20 milles de Toulon. Non surveillé, on ne sait rien de son état et de son contenu.
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le 02 janvier 2003 à 12:00
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