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Le 1 février 2004, le jour de la fête musulmane de lAïd el kebir, plus de 100 000 moutons seront égorgés en France. Cette année, alors que la fête mulsumane a lieu un dimanche et que les abattoirs seront fermés, les infractions à la législation seront encore plus importantes que les années précédentes.
En effet, bien que la réglementation impose que les animaux de consommation soient mis à mort dans des abattoirs, après étourdissement, une dérogation est accordée aux abattages rituels qui sont exemptés d’étourdissement préalable. Par ailleurs, bien que très permissive, cette dérogation est chaque année bafouée par les représentants de l’Etat dans plusieurs départements, puisque des préfets et des maires autorisent des sites en toute illégalité. Dès lors, pratiqué sans étourdissement préalable, dans des conditions sanitaires déplorables, l’égorgement des animaux se fait en pleine conscience, souvent après transport dans des coffres de voiture, les membres attachés.
Les associations membres du Groupe de défense des animaux dénoncent ces abattages rituels lors de lAïd el kebir. Cette année encore, elles porteront devant les tribunaux des recours contre les contrevenants et contre les préfets et les maires qui auront autorisé ou laissé organiser ces égorgements de moutons pratiqués sur des terrains, par nimporte qui et nimporte comment, au prix de souffrances considérables pour ces animaux.
En Belgique, la situation est quasiment équivalente, puisque des associations ont décidé de déposer plainte auprès de la Commission européenne. Seize ans après l’interdiction juridique des abattages rituels à domicile, le gouvernement belge n’est toujours pas en mesure de faire observer son arrêté, plusieurs milliers de moutons (80% de la totalité) étant rituellement abattus illégalement.
Cette permissivité de certains Etats est d’autant plus étonnante que rien dans le droit musulman n’impose un non-étourdissement de l’animal, avant son sacrifice. En effet, rappelons que le droit musulman a 2 sources : le Coran et la Sunnah de Mahomet. Ni le Coran, ni la Sunnah ne contiennent une interdiction de l’étourdissement de l’animal avant de l’abattre. Ceci s’explique par le fait que l’étourdissement est un procédé tardif lié à l’évolution des murs, notamment en ce qui concerne le respect dû à l’animal et au souci de ne pas lui causer une souffrance inutile. Ainsi :
- la consommation de sang est interdite, mais on ne peut l’invoquer pour interdire l’étourdissement des animaux, du fait que cette pratique n’empêche pas que l’animal soit vidé de son sang;
- seul la consommation dun animal mort est interdite, toutefois, il est possible d’étourdir l’animal sans provoquer sa mort;
- la souffrance de l’animal doit être réduite au maximum, or il est admis que l’étourdissement de l’animal avant la saignée réduit sa souffrance.
Par ailleurs, à l’opposé de la France et de la Belgique, en Grande-Bretagne l’étourdissement avant l’égorgement est largement accepté par les représentants de la communauté musulmane.
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