
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Dans le cadre des négociations de Montréal pour établir un protocole sur la biosécurité, Greenpeace et le Réseau du Tiers-Monde ont invité des représentants du monde agricole à s’exprimer sur la menace que représente l’industrie du génie génétique sur leur activité.
Les fermiers du Brésil, du Mexique et de la France doivent assumer des coûts supplémentaires afin de satisfaire la demande des consommateurs qui refusent de consommer des OGM. En effet, la demande de label “sans OGM” entraîne des coûts en tests, étiquetage et transports, afin de garantir des produits sans OGM. Pour certains agriculteurs présents à Montréal, ces surcoûts devraient être pris en charge par les responsables de la situation, c’est à dire les industries de la biotechnologie.
En outre, dans les pays industrialisés, où la production biologique est le secteur alimentaire qui connaît la plus forte croissance, les agriculteurs biologiques doivent faire face à de nouvelles menaces avec les cultures d’OGM. A ce titre, S. Gilman, agriculteur biologique aux USA remarque : “Quand du pollen génétiquement modifié provenant d’un champ voisin, contamine une culture biologique, le fermier risque de perdre son statut biologique qu’il aura mis des années à obtenir”.
Pour le colza, au Canada la situation devient de plus en plus difficile pour les agriculteurs utilisant des semences conventionnelles. En effet, avec environ 60 % de colza transgénique, la séparation des 2 types de production est impossible à réaliser (contamination en champs ou lors du transport) et dévalorise de ce fait la production conventionnelle.
Pour Greenpeace et le réseau Tiers-Monde, les propos des agriculteurs illustrent la nécessité de doter le protocole de biosécurité de règles permettant aux pays de décider par eux-même, s’ils souhaitent importer ou non des OGM. De plus, dans des lieux de diversité biologique (comme le Mexique et ses milliers de variétés de maïs), l’usage des OGM doit être interdite.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 25 janvier 2000 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




