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Suite aux conditions climatiques actuelles, plusieurs réacteurs nucléaires ont vu leur puissance réduite ou leur production arrêtée (cf actu du 25/07/2003). Néanmoins, pour éviter des coupures d’alimention, EDF a demandé, pour certaines de ses centrales nucléaires, la possibilité de modifier temporairement les conditions de rejets des eaux servant au refroidissement des réacteurs.
Aujourd’hui, les ministres chargés de l’industrie, de l’environnement et de la santé ont fixé par arrêté ministériel de nouvelles conditions de rejets, valable jusqu’au 30 septembre 2003, et dans la stricte mesure où les besoins de production électrique le nécessitent. Concrètement des rejets à 29 degrés sont dorénavant possibles pour certaines installations.
Ce chiffre n’est pas anodin, car en janvier 1999, pendant l’enquête publique sur les autorisations de rejet et prise d’eau de la centrale nucléaire de Saint-Alban/St Maurice (Isère), le ministère de l’environnement, de l’époque, déclarait : ‘ Le suivi hydroécologique sur l’effet du réchauffement du haut Rhône au niveau du Bugey met clairement en évidence l’impact du réchauffement sur les populations aquatiques : à 15°C, les poissons quittent progressivement les bordures, à 25°C les animaux les plus gros désertent la zone et à 29°C on assiste à l’effondrement des espèces.’
Pour le Réseau ‘Sortir du nucléaire’ ces dérogations sont scandaleuses et vont réchauffer un peu plus les fleuves et rivières de France au détriment de la faune et de la flore, ceci, sans qu’un vaste programme d’économie d’énergie n’est même été évoqué.
La faune et la flore des rivières risquent donc de payer très cher la dépendance française vis à vis du nucléaire, la quasi absence des énergies renouvelables (solaire, éolien) en France et une politique qui tend à générer une surconsommation énergétique.
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