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Un rapport publié le 7 septembre 1999 par le WWF montre que plusieurs méthodes novatrices de lutte contre la malaria et d’autres maladies tropicales s’avèrent aussi efficaces que le DDT.
Ces alternatives au pesticide ont fait l’objet d’études menées en Inde, Philippines, Amérique du sud, Mexique et Afrique. Les méthodes en question incluent des moustiquaires déjà imprégnées de pesticides (ce qui réduit la diffusion de ces derniers dans l’environnement) ; des appâts qui attirent à l’odeur et détruisent les insectes vecteurs de maladies ; l’utilisation de pesticides moins nocifs en rotation (ce qui permet d’éviter le développement d’une résistance) ; l’élimination des lieux de ponte des moustiques et l’introduction de prédateurs ainsi que d’insectes stériles. Les résultats des études montrent que de telles alternatives ont permis de protéger 34 millions de personnes en Afrique de l’ouest contre la malaria et l’onchocercose (ou cécité des rivières) ; dans certains villages tanzaniens, la malaria a reculé de 50 pour cent, tout comme aux Philippines où les coûts de la lutte contre cette terrible maladie ont pu être abaissés de 40 %.
Le WWF plaide pour l’abandon du DDT, assorti d’un engagement ferme des pays industrialisés en faveur d’une assistance financière et technique aux pays en développement au cas où ceux-ci renonceraient à employer ce pesticide.
Le DDT est banni depuis longtemps dans la plupart des pays de la planète. Persistant et mobile, il se fixe dans les tissus adipeux des êtres vivants et peut provoquer des dysfonctionnements hormonaux ainsi que des défaillances des systèmes nerveux, immunitaires et de reproduction. Néanmoins, bon marché et facile à manier, le DDT reste très prisé pour combattre la malaria dans les pays en développement. Les milieux de la santé publique sont donc très réticents à restreindre son usage.
Le DDT n’est pas le seul produit toxique qui peut être remplacé valablement. Un récent document publié par le WWF passe en revue des alternatives aux 12 substances – parmi lesquelles les dioxines, les polychlorobiphényls (PCB), les furanes et le DDT – que le traité international sur les POP vise à éliminer.
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le 05 septembre 1999 à 12:00
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