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La Convention sur les polluants organiques persistants (POP) sera signée cette semaine à Stockholm.
Accepté en décembre dernier par 122 Etats, le texte de ce nouveau traité international vise un groupe de 12 substances chimiques – pesticides et composés industriels – dont il prévoit d’interdire (ou pour certaines substances, de restreindre) la production et l’usage. Ces polluants, parmi lesquels figurent les polychlorobiphényles (PCB), les dioxines et le DDT, sont particulièrement toxiques, s’accumulent dans les tissus adipeux, et ne se dissolvent que très lentement dans les corps vivants et l’environnement, pour finir ils ne connaissent pas les frontières et peuvent parcourir des milliers de kilomètres.
Si la plupart des substances chimiques concernées par le nouveau traité sont déjà interdites dans les pays industrialisés, il n’en va pas de même dans les pays en voie de développement, où l’application des dispositions prévues par le texte va devoir surmonter un certain nombre d’obstacles: manque de ressources, règlementations inadéquates, poursuite de l’utilisation de certains pesticides, nécessité de détruire rapidement les stocks périmés de POP. Aussi pour Brooks Yeager, responsable de la division ‘Menaces mondiales’ au WWF-Etats-Unis ‘Les nations en voie de développement ont besoin du soutien technique et financier des pays industrialisés pour appliquer de manière efficace les mesures prévues par la convention.’
Une fois entrée en vigueur après la ratification des états, outre l’interdiction – ou l’utilisation exceptionnelle – des douze substances chimiques listées, la convention prévoit de garantir que le traitement et la transformation chimique des résidus de POP ne portent pas atteinte à l’environnement. Elle se propose aussi d’identifier d’autres substances toxiques qui mériteraient d’être intégrées dans le processus. Enfin, elle vise à empêcher la mise en circulation de nouveaux polluants organiques persistants.
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