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Bien que vivement réclamé par de nombreuses organisations, actuellement aucun texte européen ne réglemente le taux de contamination des semences conventionnelles par les OGM. Pour Eric Gall, chargé de campagne OGM à Greenpeace France Malgré les affirmations de l’industrie, qui prétend que les mesures visant à empêcher la contamination des semences sont irréalistes et impraticables, des semences non-OGM sont disponibles au sein même du pays qui est le plus gros producteur d’OGM au monde. En effet, Crop Choice , un service d’information destiné aux paysans américains, publie une liste de 30 compagnies semencières américaines qui se sont engagées à fournir des semences (maïs, coton, soja) sans OGM ou en dessous de 0,1% de contamination.
Le défaut de réglementation actuel risque de pousser les états à adopter, à limage de lAutriche, des textes nationaux pour se prémunir dune contamination des semences. Ainsi, depuis le 1er janvier 2002, lAutriche applique un seuil de 0,1% de contamination par les OGM pour les semences conventionnelles et biologiques. De plus, lopinion publique est demandeuse de davantage de transparence et information, dans l eurobaromètre de décembre 2001 les européens sont :
- 94,6% à souhaiter avoir la possibilité de choisir de consommer ou non des produits alimentaires contenant des OGM, cette demande étant constante quelque soit la catégorie socioprofessionnelle des individus;
- 85,9% à vouloir avoir plus dinformation sur les OGM concernant leur nourriture avant de la consommer;
Enfin, 59,4% des européens croient que les OGM peuvent avoir des effets négatifs sur l’environnement, tandis que 28,7% n’ont pas opinion sur ce point.
Pour E. Gall ‘Il est du devoir de l’état français de s’assurer que les mesures adéquates soient prises au niveau national et au niveau européen. La contamination génétique des semences compromet la survie même de l’agriculture biologique, comme celle de l’agriculture conventionnelle… ‘.
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