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La Commission européenne devrait faire adopter, d’ici peu, une directive qui légaliserait une contamination génétique des semences jusqu’à un seuil de 0,3 % pour le colza, 0,5% pour le maïs et 0,7% pour le soja. Alors que l’Europe est aujourd’hui relativement préservée des OGM, une telle décision risquerait d’entraîner une contamination générale et incontrôlable de l’agriculture européenne, qui rendrait à terme impossible le maintien d’une filière non-OGM et/ou biologique.
Les anti-OGM préfèreraient donc que l’Europe s’aligne sur un seuil de contamination de 0,1 % maxi, qui correspond au seuil de détection techniquement possible, permettant ainsi de garantir une relative pérennité des filières agricoles actuelles. Toutefois, en août dernier, prétendant anticiper la future directive, le Ministère de l’Agriculture français a autorisé la mise sur le marché de lots de semences de maïs contaminées jusqu’à 0,5 %.
Afin de connaître la position de la France, un représentant de Greenpeace et de la Confédération paysanne ont rencontrer le Ministre H. Gaymard, le 19 septembre, pour aborder :
- le danger d’une contamination génétique des semences, menaçant la pérennité de l’agriculture conventionnelle et biologique,
- le moratoire européen actuel, sur l’importation de nouvelles semences transgéniques,
- la pression exercée par les préfectures sur les maires qui ont pris des arrêtés pour interdire sur leurs territoires les essais d’OGM en plein champ.
Selon les 2 organisations, le ministre a été particulièrement évasif sur les 2 premiers points, tandis que concernant les pressions sur les maires, le Ministre a indiqué que les autorisations d’essais d’OGM en plein champ étaient de la compétence de l’Etat et non de celle des maires, avec donc pour les maires qui prendraient des arrêtés municipaux interdisant des essais en plein champ la menace des tribunaux.
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le 20 septembre 2002 à 12:00
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