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Conformément à la décision du Conseil d’Etat du 20 décembre, la clôture de la chasse aux oiseaux migrateurs a été fixée au 31 janvier sauf pour les pigeons (10 février), les tourterelles (16 février) et la bécasse (20 février). Toutefois, bien que cet arrêt soit en accord avec les rapports scientifiques de ces dernières années, l’état de conservation des populations de bécasse des bois est tel (les populations de bécasses accuse un déficit en juvéniles estimé à 15 % selon lONCFS – Office national de la chasse et de la faune sauvage) que certaines fédérations départementales de chasseurs ont déjà décidé d’en arrêter la chasse.
Pour ces raisons, l’Aspas (association pour la protection des animaux sauvages) a demandé la fermeture générale de la chasse à la bécasse dès le 31 janvier. La réponse a été pour le moins étonnante, puisque, suite à cette démarche, le Conseil d’Etat a infligé à l’association une amende de 1000 euros pour requête abusive…
On peut s’étonner de cette décision, car bien que le récent arrêt fixant la clôture de la chasse à la bécasse au 20 février, était conforme aux rapports scientifiques faisant référence, il est dommage que le Conseil d’Etat n’est pas retenu l’évolution très récente des effectifs de cette espèce. Celle-ci a ainsi été fragilisée par trois facteurs exceptionnels, comme le note l’Aspas :
- une forte vague de froid durant lhiver 2001,
- une mauvaise reproduction en 2002,
- une nouvelle importante vague de froid cet hiver.
En conclusion, pour une fois que l’ONCFS, des fédérations et associations de chasseurs et des organismes de protection de la nature sinquiètent simultanément du mauvais état de conservation d’une espèce chassée, il aurait été judicieux de réexaminer le dossier.
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