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Trois états d’Afrique australe, Angola, Namibie et Botswana se partagent le cours du fleuve Okavango. Dans un environnement caractérisé par de faibles chutes de pluie et des températures élevées pour la Namibie et le Botswana, le fleuve et son delta représentent un enjeu économique et écologique de taille. Représentant près de 95 % des eaux de surface du Botswana, le delta del’Okavango risque de voir son avenir compromis si rien n’est entrepris pour le préserver de projets de détournement des eaux.
Toutefois, tout laisse à penser que dans les semaines à venir, le gouvernement du Botswana pourrait entreprendre les démarches nécessaire auprès de l’UNESCO pour obtenir le classement du delta de l’Okavango, sur la liste du Patrimoine de l’Humanité, et y créer une réserve de biosphère (la plus vaste du monde, avec plus de 100 000 km2). Néanmoins, pour aboutir ces 2 projets doivent obtenir l’assentiment des populations locales.
A ce titre, l’association Preserve, qui mène depuis 1994, un programme d’étude consacré à l’écosystème du Khalari, un désert régulièrement inondé au Nord-Ouest par le delta du fleuve, est à l’origine de la venue du chef Moremi Tawana II à l’UNESCO, le 14 janvier 2000, pour lui expliquer les avantages liés à ces 2 projets de préservation.
L’association Preserve a également entamé le tournage d’un film présentant les avantages d’un classement de l’Okavango, qui sera projeté dans chaque village de la région, les projections étant suivies d’un référendum.
Preserve et la fondation Nicolas Hulot qui travaillent ensemble depuis 1995 pour la protection du delta de l’Okavango, dénoncent également dans un document pour le classement du delta au Patrimoine mondial de l’Humanité, la disparition d’une des plus riches faunes sauvages africaines qui ne peut plus accéder au delta à cause des très nombreuses barrières sanitaires installées par les éleveurs pour protéger leurs troupeaux.
En effet, dans un milieu semi-désertique, avec une saison sèche variable, les grands troupeaux de zèbres, gnous, buffles, impalas, éléphants, etc… migraient lors des grandes sécheresses. Or, un réseau de plusieurs milliers de kilomètres de “barrières sanitaires vétérinaires” dont la mise en place a débuté dès 1955, et qui malgré les nombreux constats de réductions dramatiques des populations animales, se poursuit encore actuellement, bloque les grandes voies de migrations. Au bout du compte, des centaines de milliers d’animaux ont déjà péri, et ce, pour une efficacité très relative, puisque les bovidés domestiques, depuis l’installation des barrières, ont tout de même été victimes de plusieurs épidémies.
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