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Les crédits de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) alloués à l’agriculture biologique devraient être en chute vertigineuse pour 2003, or, selon la FNAB, les chercheurs demandaient un montant déjà loin de répondre aux besoins de l’agriculture biologique, avec seulement 2,9% des 4,5 millions d’euros d’actions programmées, soit 130 000 euros.
Pourtant, selon le budget décidé, pas un centime ne sera être versé aux programmes concernant la bio, puisque les chercheurs de l’INRA devront se contenter des reports de crédits de 2002 (52 000 euros), alors que la continuité des programmes déjà engagés se montent à 70 000 euros, et qu’ils demandaient 60 000 euros supplémentaires pour de nouveaux programmes.
Cette quasi-disparition des crédits de recherche, à l’intention de l’agriculture biologique, intervient au moment où celle-ci prend une place de plus en plus grande au niveau européen, et que certaines de ses avancées servent à faire évoluer l’agriculture classique vers des pratiques moins dommageables pour l’environnement. La décision de l’INRA va donc à contre courant du mouvement européen et risque, à terme, de pénaliser lourdement le secteur de l’agriculture biologique français.
Pour ces raisons, la FNAB a demandé au Président de l’INRA de ‘…revenir sur ces décisions budgétaires absurdes pour l’agriculture biologique et pour la crédibilité de la recherche française’.
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le 12 juin 2003 à 12:00
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