
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

A proximité des célèbres falaises d’Etretat, le site protégé de la valleuse d’Antifer est une petite vallée côtière asséchée débouchant vers la mer à mi-hauteur des hautes falaises du littoral en Seine-Maritime. Appartenant au Conservatoire du littoral depuis 1994, différents problèmes de gestion ont été identifiés dans le cadre du bilan écologique du site :
- forte fréquentation humaine liée à la proximité du site touristique des falaises d’Etretat,
- ruissellement des eaux pluviales qui engendre localement d’importantes ravines,
- phénomène d’enfrichement et de banalisation de la végétation conduisant à un appauvrissement de la biodiversité du site.
Plusieurs mesures de gestion ont été mises en oeuvre afin d’endiguer ces problèmes, notamment un programme de pastoralisme écologique et une ‘brigade côtière’.
A la charge de l’association Défi-Caux qui développe depuis plusieurs années des activités environnementales en lien avec l’utilisation de la traction animale, la ‘brigade côtière’ participe au suivi des milieux naturels. Deux chevaux de trait, de race Cob Normand appartenant au Conservatoire du littoral, sont utilisés quotidiennement pour des tournées de surveillance et/ou de transports de matériel (apport d’eau et affouragement hivernal du troupeau de vaches qui pâturent sur le site, évacuation des déchets, …) et de personnes (touristes durant la belle saison, en direction de la plage dont l’accès est interdit aux véhicules à moteur).
Pour l’association, les chevaux offrent ‘…une véritable énergie renouvelable qui présente des avantages écologiques et techniques inégalés, comparé à toutes les autres technologies développées actuellement par l’homme’, et de citer la capacité de réaction du cheval face à une situation critique (chute d’arbre,…), son aptitude à travailler par tous les temps et à pénétrer sur des parcelles à fortes pentes, le tout discrètement, sans dégrader le sol et perturber l’ambiance sonore du site.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 26 janvier 2004 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




