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Fin septembre 2000, l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) plaçait le site nucléaire de Dampierre (proche d’Orléans dans le Loiret) sous surveillance renforcée et lui donnait 6 mois pour une réorganisation interne, après avoir constaté un manque de rigueur dans l’exploitation et une dégradation du climat social. En effet, si 4 incidents avaient été inventorié en 1998, il y en a eu 11 en 1999 et 12 en 2000, avec à chaque fois un manque de communication et une absence de rigueur relevé par l’ASN.
Les six mois de sursis viennent de prendre fin, 1 an et demi après… puisque l’ASN s’est prononcée le 10 janvier 2002 pour la levée de la surveillance renforcée de Dampierre tout en notant que le site doit :
- poursuivre ses efforts visant à améliorer la fluidité des rapports humains et sociaux en son sein et la qualité du fonctionnement de son organisation, indispensables à une amélioration durable de sa
situation en matière de sûreté ;
- poursuivre ses efforts de recrutement et de formation du personnel, notamment dans le domaine de la conduite, afin de rattraper le retard accumulé;
- renforcer la rigueur dans l’application des spécifications techniques d’exploitation, qui fixent les exigences de sûreté dans la conduite de la centrale;
- améliorer les analyses de risques réalisées préalablement aux interventions de maintenance, notamment lorsque ces analyses couvrent plusieurs spécialités et concernent plusieurs services.
Bref, même si l’ASN annonce qu’elle contrôlera avec vigilance la réalisation des progrès encore attendus du site de Dampierre, la décision de levée de la surveillance ressemble fort à un ‘chèque en blanc’ fait à la direction de la centrale.
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