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Depuis sa création en 1999, l’association Kokopelli a participé, dans les pays les plus pauvres, à de nombreuses actions visant à lautonomie semencière qui est une des conditions indispensables de la sécurité alimentaire.
Rappelons que 800 millions de personnes souffrent de faim ou de malnutrition dans le monde, soit 100 fois le nombre de personnes qui meurent de faim chaque année. Si les causes sont multiples, pour l’association les solutions sont simples : ‘partage, équité et générosité’. En effet, lautonomie alimentaire est facilitée lorsque les paysans ont accès à des semences de qualité, à de leau et à des modes de fertilisation respectant le sol.
A ce titre lAssociation Kokopelli a pu en 2001 et 2002, à partir de la France et de son antenne Annadana dans le sud de lInde :
- offrir 150 000 sachets de semences bios danciennes variétés potagères à des associations et des communautés rurales en Asie du sud-est, en Afrique et en Amérique latine;
- établir un centre de production de semences et de formation dans le Tamil Nadu en Inde;
- donner des formations à la production de semences en Inde et en Afrique (Sénégal, Burkina).
Dans la continuité de ces actions, à lautomne 2002, Kokopelli a lancé une campagne Semences sans Frontières afin dorganiser une production de semences au service du Tiers-Monde qui, très souvent, na pas les premières semences pour commencer des jardins. Ainsi en 2003, de très grandes quantités de semences bios (produites par le réseau de semenciers professionnels de Kokopelli, ou par les jardiniers adhérents de lassociation) ont été données dans de très nombreux pays : Costa Rica, Mexique, Brésil, Colombie, Vénézuela, Inde, Laos, Cambodge, Mauritanie, Sénégal, Togo, Maroc, Bénin, Burkina Faso, Roumanie, Bosnie, Zambie, Tanzanie, Kenya, Mali, Niger, etc.
Aujourd’hui, de plus en plus sollicitée pour le don de semences et des formations à la production de semences, Kokopelli lance un appel un appel à tous les jardiniers pour quils osent se lancer dans cette aventure du don de la semence. S’il apparaît plus facile denvoyer des semences de culture dites tropicales ou sub-tropicales (melons, tomates, piments, pastèques, amaranthes….), les semences de carottes, betteraves, laitues sont également adaptées à de très nombreux biotopes des pays du Tiers-Monde.
Afin de parvenir à des semences aussi pures que possible, l’association propose en France (Forcalquier, Corbières, La Rochelle…) des séminaires gratuits de deux à trois jours sur le thème de la production de semences. Les jardiniers intéressés peuvent donc contacter D. Guillet au 04 75 93 53 34 ou se connecter sur http://www.kokopelli.asso.fr, ou des informations précises, quant aux processus de pollinisation, aux distances disolement, à la pureté variétale et aux techniques de production de semences, sont également disponibles.
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