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Parallèlement aux rencontres parlementaires sur l’énergie’ organisées le 18 décembre, intitulée ‘Les nouveaux défis de la politique énergétique francaise’, 6 organisations écologiques ont annoncé leur volonté de participer activement au débat sur l’énergie prévu en 2003 et rappelé au Gouvernement qu’il ne saurait être question de prendre des décisions dans le domaine nucléaire avant même que celui-ci n’ait eu lieu.
Les associations se sont cependant déclarées inquiètes quant au sérieux et à la légitimité du débat officiel. En effet, les Amis de la Terre, France Nature Environnement, Greenpeace, le Réseau Action Climat, le Réseau Sortir du Nucléaire et le WWF ont dénoncer la mise à l’ordre du jour des rencontres parlementaires de la question ‘Quel calendrier pour le projet de lancement de la construction de la tête de série du réacteur EPR ?’ alors qu’officiellement aucune décision de construction n’est décidé.
H. Gassin, de Greenpeace, a déclaré au nom des associations ‘Nous sommes favorables à la tenue d’un débat national sur l’énergie et nous y participerons activement. Nous exigeons seulement que les règles minimales attachées à un tel exercice soient respectées : gel des décisions, absence de publicité de la part des industriels de l’énergie et expression équitable de chaque point de vue.’
‘La question énergétique est une affaire cruciale, avec des implications économiques, sociales et environnementales très fortes. Ce débat doit être compréhensible par le grand public et présenter rigoureusement toutes les options. Nous veillerons à ce qu’il ne soit pas confisqué par quelques lobbies ou que ses conclusions ne restent pas lettre morte, comme ce fût hélas le cas en 1994′ a ajouté E. Toulouse de France Nature Environnement.
Par ailleurs, estimant que l’option nucléaire ne sera pas remise en cause, bien que 62% des français se déclarent prêts à payer l’électricité plus cher pour ‘favoriser l’abandon de l’énergie nucléaire’ (sondage IFOP du 13/11/2002, pour l’Union française de l’électricité) les associations devraient organiser le débat alternatif intitulé ‘Energies : le Vrai débat’. Ce débat, de février à juin 2003, devrait avoir lieu dans l’ensemble de la France, avec des intervenants étrangers et des spécialistes du domaine énergétique et mettre en valeur que dans de nombreux autres pays, les mêmes questions se posent, mais qu’à la différence de la France, on favorise plutôt la lutte contre le gaspillage énergétique, le développement massif des énergies renouvelables et la sortie du nucléaire.
En outre, on peut se réjouir du front uni que présentent les associations, qui aborde ce sujet en bonne intelligence, à la veille du débat.
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le 18 décembre 2002 à 12:00
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