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Le 23 juillet 2001, la communauté internationale a enfin mis en route la seconde étape de la lutte contre le réchauffement planétaire en trouvant un accord sur les règles de mise en oeuvre du protocole de Kyoto datant de 1997. Néanmoins, la politique d’obstruction de l’Australie, du Canada, des USA, du Japon et de la Nouvelle-Zélande, a obligé les pays soutenant le protocole à revoir les objectifs de réduction initialement prévus à la baisse.
En effet, si dans les derniers jours de la négociation, les positions de l’Union Européenne et du groupe des 77 (les pays en voie de développement) se sont rapprochées pour parvenir à un accord, tout en proclamant son soutien à une entrée en vigueur du protocole en 2002, le Japon a réussi à bénéficier de multiples concessions notamment sur les puits de carbone. Le Canada, l’Australie et la Russie ont aussi multiplié les obstacles à la réalisation d’un accord, mais les autres pays ont finalement refusé toute tergiversation supplémentaire.
Parmi les décisions prises ont peu retenir :
- la possibilité de recours aux puits de carbone;
- la mise à l’écart du recours à l’énergie nucléaire. Le protocole de Kyoto ne pourra donc en aucune manière justifier la création de nouvelles centrales nucléaires;
- la création d’un fonds pour aider les pays en développement à s’adapter aux impacts négatifs des changements climatiques, à se procurer des technologies propres et à limiter l’augmentation de leurs émissions de gaz à effet de serre;
- l’adoption de règles pour le fonctionnement du mécanisme de développement propre (MDP), permettant aux pays développés d’investir, chez les pays en développement, dans des projets sans effets néfastes pour le climat et d’obtenir un crédit pour les émissions ayant ainsi été évitées.
Si à ce jour 36 pays ont ratifié le protocole, dont un seul industrialisé (la Roumanie), l’accord entrera en vigueur que lorsque les états concernés par les réductions qui auront ratifié l’accord, représenteront au minimum 55 % des émissions de ces pays.
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