
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

En 1989, le déclin des populations d’éléphants d’Afrique avait été stoppé par l’interdiction mondiale du commerce de l’ivoire. Toutefois, la réouverture partielle du commerce de l’ivoire, en juin 1997, avec l’autorisation accordée à 3 pays (Botswana, Namibie et Zimbabwe) de pouvoir exporter leurs stocks d’ivoire à destination du Japon, a entrainé une reprise du braconnage sur l’ensemble du continent africain et asiatique.
En avril 2000, en dépit de cette reprise inquiétante et contre l’avis de plusieurs pays africains abritant des éléphants, la CITES (Convention de Washington sur les espèces menacées) a également autorisé l’Afrique du Sud à reprendre le commerce de l’ivoire.
C’est dans ce contexte, qu’un français trouvé en possession de 66 défenses d’ivoire et accusé d’importation illégale de défenses d’éléphants, vient d’être acquitté par le tribunal de Port-Villa (Vanuatu – Archipel du Pacifique) qui les a considéré comme des « effets personnels ». En effet, malgré la grande quantité d’ivoire, les magistrats ont décidé que les 450 kg d’ivoire brut trouvés en sa possession devaient être considérés comme des « effets personnels », précisant que la CITES n’était pas suffisamment précise sur la définition de ces termes.
Comme le remarque fort justement la LFDA (Ligue Française des Droits de l’Animal), la Fondation 30 Millions d’Amis, et le ROC, à l’origine de la campagne ‘Pour les éléphants’, cette décision est de nature à laisser libre cours au développement de nouveaux trafics.
Enfin, le tribunal démontre également l’impossibilité d’une stricte application de la décision de la CITES, laquelle place de nouveau les populations d’éléphants dans une situation très délicate en mettant en cause leur survie à moyen terme.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




