
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

La semaine dernière, le WWF a remis aux représentants de lIslande, à Bruxelles, plus de 4000 lettres demandant au gouvernement islandais de renoncer à la chasse à la baleine et de favoriser le tourisme lié à lobservation des cétacés. Cette activité touristique se montre de plus en plus rentable par rapport à la chasse, or à terme, la chasse pourrait ternir limage de l’Islande et compromettre le développement du tourisme lié aux cétacés.
Economiquement, l’enjeu n’est pas neutre pour les islandais, en 2003, 72 000 personnes ont participé à des excursions en mer pour observer des cétacés. Ces touristes ont ainsi apporter quelques 25 millions de dollars en revenus directs au pays, soit bien plus que les 3 à 4 millions de dollars que l’industrie baleinière générait entre 1986 et 1989.
Renforcer le tourisme d’observation ne peut que décridibiliser un peu plus la chasse, aussi, à l’instar de Greenpeace à l’automne dernier, le WWF appel les autorités islandaises et tous les opérateurs touristiques à soutenir activement le développement du tourisme baleinier.
Après 15 années d’interruption, en reprenant la chasse, l’Islande exerce une pression supplémentaire sur les populations de cétacés qui doivent maintenant, en plus de l’industrie baleinière, affronter l’accroissement du trafic maritime, la pollution croissante de l’océan (chimique et sonore), etc. Sous le couvert de pseudo-raisons scientifique, le gouvernement islandais a autorisé l’abattage de 500 petits rorquals en deux ans, à compter de juillet 2003. Ces 500 petits rorquals grossiront le nombre de 23 000 grands cétacés qui ont été abattus en une quinzaine d’année pour la science !
A la vue de ce chiffre, soit les scientifiques sont très mauvais, soit le pseudo ‘matériel de recherche’, que constitue les cétacés, va directement approvisionner les étalages des commerçants japonais, pour l’essentiel.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




