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Du 3 au 15 novembre 2002, à Santiago (Chili), 160 pays vont décider du sort d’un grand nombre d’espèces sauvages via la réglementation de leur commerce, dans le cadre de la 12ème conférence de la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).
Considéré comme l’une des principales causes de disparition des espèces sauvages, le commerce international de la vie sauvage, représente 9 à 15 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an, et alime les secteurs économiques liés aux animaux de compagnie, souvenirs de vacances, alimentation, ameublement, produits médicinaux, etc.
A l’ordre du jour, 53 propositions d’amendements des Annexes I et II seront examinées. Il s’agit notamment des tortues d’eau douce asiatiques, du requin baleine, du requin pèlerin, de l’Acajou d’Amérique… Dix propositions portent sur le déclassement d’espèces ou de populations (éléphant d’Afrique, vigogne,
) et 7 sur des transfert d’espèces de l’annexe II à l’annexe I (le Grand Dauphin de la Mer Noire, les Amazones, le Cactus d’Amérique,
). Enfin, 3 propositions concernent le retrait d’espèces de plantes des différentes annexes de la CITES.
Environ 5000 espèces animales et 25.000 espèces végétales sont protégées par la CITES. Elles sont réparties dans trois annexes :
- annexe 1 : liste des espèces animales et végétales dont la survie est la plus compromise, leur commerce international est généralement interdit;
- annexe 2 : liste d’espèces pas forcément menacées d’extinction, mais qui pourraient le devenir si leur commerce n’était pas étroitement contrôlé;
- annexe 3 : liste des espèces inscrites à la demande d’un Etat signataire de la CITES, qui en réglemente déjà le commerce et qui a besoin de la coopération des autres signataires pour en empêcher l’exploitation illégale ou non durable. Le commerce international des des espèces inscrites à cette annexe n’est autorisé que sur présentation des permis ou certificats appropriés.
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le 19 octobre 2002 à 12:00
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