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En France, l’énergie solaire ne représente que 1,6% de la production électrique nationale. Dans d’autres pays, le photovoltaïque est déjà plus développé. Bizarrement, c’est le cas de la Chine.
Dans cet immense pays, plus gros pollueur de la planète (responsable de 28% des émissions de CO2 mondiales, à cause notamment de son trop grand recours au charbon pour soutenir la demande électrique), l’électricité renouvelable produite grâce au soleil compte pour 3% du mix énergétique. Mieux, ces 3% représentent près du quart de toute l’électricité solaire produite dans le monde. Et la Chine, qui a déjà bâti la plus grande centrale solaire qui soit (4 millions de panneaux répartis sur 27 km2), ambitionne déjà de passer à l’étape suivante et regarde vers l’espace pour assurer son approvisionnement en énergie renouvelable.
Une revue scientifique locale affirme en effet que l’Empire du Milieu se tient prêt pour lancer, dans un délai de 3 à 5 ans, plusieurs unités de production d’électricité solaire dans l’espace, 36 000 km au-dessus de nos têtes. Ces unités prendraient la forme de structures sur lesquelles seront fixés des centaines de panneaux photovoltaïques, capables de produire de l’électricité grâce au rayonnement du soleil. Une électricité qui serait ensuite envoyée sur Terre par micro-ondes. Mais les Chinois ne comptent pas s’arrêter là et prévoient déjà, pour 2030, une ferme solaire spatiale d’un mégawatt puis, d’ici 2050, une puissance installée dans le vide spatial d’au moins un gigawatt.
Le poids estimé d’une telle structure, environ 1000 tonnes, interdit cependant un envoi direct depuis la Terre : des robots et des imprimantes 3D se chargeraient alors de la construction des pièces et de l’assemblage de l’édifice, directement en orbite. Quitte à verser dans la science-fiction, autant y aller joyeusement.
En attendant, si les expériences s’avèrent concluantes, rien n’interdit de fantasmer le monde de demain, où chacun pourrait avoir accès à une énergie abondante, abordable et 100% propre, pour en finir enfin avec cette pollution contre laquelle nous semblons chaque jour plus impuissants.
Photo : NASA/Flickr/CC
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