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Parmi les grands mouvements écologistes indépendants qui comptent en France, si Greenpeace et le WWF apparaissent en bonne place dans l’esprit de nos concitoyens, il ne faut cependant pas oublier France Nature Environnement. Cette fédération qui a choisi le hérisson pour mascotte, rassemble 3000 associations et 850 000 membres sur tout le territoire français, et sait également faire entendre sa voix lorsque cela est nécessaire. On se souviendra par exemple de la campagne contre les algues vertes en Bretagne qui n’était pas passée inaperçue (Lien en bas de page). Cette fois, FNE a choisi d’aider à diffuser le message du Cniid, le Centre national d’information indépendante sur les déchets, une ONG spécialisée dans la gestion des déchets municipaux.
Si le tri sélectif a fortement progressé en France au cours de la dernière décennie, que le verre, le plastique ou les cartons sont séparés du reste des déchets ménagers, les déchets organiques ou « bio déchets » pourraient eux aussi être valorisés par un bac de collecte séparé. Aujourd’hui, le sort de la majorité de ces déchets est l’enfouissement ou l’incinération. Pourtant, 90 collectivités ont mis en place une collecte séparée des biodéchets et nombre d’autres ont lancé des initiatives de compostage partagé. Le Cniid (via FNE) lance une pétition sur internet qui a déjà réuni des milliers de signataires, pour demander aux élus lors de la prochaine grande conférence environnementale du gouvernement, et même au cours de la campagne des municipales de 2014, la mise en place à grande échelle d’un « bac bio » de collecte.
Grâce à un bac de ce type, les déchets organiques de toute une collectivité pourraient être regroupés en un seul et même endroit et exploités : dans des cuves, leur décomposition produit du biogaz qui, récupéré, peut soit permettre de produire de l’électricité, soit alimenter des véhicules spécialement conçus. Quant au résidus de décomposition, ce n’est ni plus ni moins que du compost parfaitement naturel qui pourrait être exploité à grande échelle. La pétition en ligne, accessible sur le site jeveuxmonbacbio.org a pour l’instant fédéré plus de 6000 signataires sur les 10 000 initialement visés.
Pour faire pression sur vos élus et forcer le pays à emprunter une voie plus verte, vous savez ce qu’il vous reste à faire…

France nature environnement
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le 05 juillet 2013 à 09:36
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