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Aujourd’hui, c’est essentiellement le compostage qui est mis en avant par les communes pour traiter à la source les déchets liés à la préparation (épluchures …) et aux restes de repas. Mais autrefois, plus que le compost, c’était les volailles de la famille qui s’en chargeaient; un point qui n’a pas échappé à la commune belge de Mouscron.
Située à proximité de la frontière française, cette dernière initie actuellement sa troisième opération d’adoption de poules pour, officiellement, contribuer à la réduction du volume de déchets à traiter. Le principe consiste à remettre gratuitement deux poules à 50 foyers volontaires pour qu’ils donnent leurs déchets consommables aux gallinacés. Pour les bénéficiaires, l’intérêt tient en une réduction du volume de la poubelle, privée des déchets fermentescibles, et en la production de plus de 300 ufs par an. En contrepartie, les volontaires ont l’obligation de suivre une rapide ‘formation’ pour apprendre à s’occuper de leurs poules et savoir ce qu’ils peuvent, ou non, leur distribuer. Ils doivent également s’engager à leur réserver un minimum de 2 m2 et à les détenir pendant un minimum de deux ans. Par ailleurs, ces personnes voient leur poubelle être évaluée/pesée par les services municipaux, tandis que leurs poulaillers peuvent faire l’objet d’une visite pour s’assurer de la bonne installation des volailles.
Cela dit, si l’initiative peut être qualifiée de sympathique, pour une ville de 53 000 habitants l’impact de quelques centaines de poules sur les déchets est quasi insignifiant, d’autant qu’un poulailler impose la gestion d’un tas de compost pour le traitement de la litière souillée. Or, ce même tas pourrait également valoriser les déchets confiés aux poules … Bref, l’intérêt semble très discutable, sauf à intégrer la production d’ufs.
A l’inverse, la mise en place d’une sensibilisation au lombricompostage (1), comme la municipalité de Mouscron l’envisage pour les foyers sans jardin, apparaît comme une solution plus viable et moins contraignante pour les usagers, pour peu qu’elle soit adoptée par un nombre significatif de personnes.
1- Le lombricompostage est un compostage d’intérieur. Mené dans une petite caisse avec des vers, il permet de traiter tous les déchets fermentescibles de la maison et de récupérer un lombricompost fort apprécié des plantes vertes.
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le 10 mars 2010 à 12:00
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Je suis très surprise de lire cet article. Pendant des années, une productrice d’oeufs qui vend sur le marché récupérait le pain dur que les gens apportaient régulièrement. Un jour elle m’a dit gênée, « je n’ai plus le droit ». Il était interdit de donner du pain dur aux poules (sans doute « déchet alimentaire ».). J’ai trouvé ça complètement stupide, mais avec la réglementationnite pseudo sanitaire… on pouvait s’attendre à tout, et pourtant on a toujours donné du pain dur aux poules!
Je vois avec plaisir que ça change, mais je ne peux toujours plus donner mon pain dur à la marchande d’oeufs. Il vaut sans doute mieux leur donner des produits chimiques sains.
aussi étonnée que zygo ; voilà plus de vingt ans que les cantines scolaires et autres restaurants n’ont plus le droit de vendre ou de donner les restes de cuisine aux éleveurs de porcs . C’était pourtant sympa : poubelles vidées à 14h , cochons nourris avec des produits sains et cagettes de produits gratos pour le loto de Noël .
vive les cirquits cours et les petits producteurs! avec 2 poules pas de rglementation – vos poules auront leurs pain dur et bien d’autres choses….cest bien de proposer plusieurs faon de compostage/valorisation des dchets-vive la crativit! cest sur qu’avec les poules il faut encore un compost – mais a vous fait de la compagnie et des oeufs!
La réduction des déchets organiques par les poules est marginale c’est vrai.
Mais avec des oeufs, on ré-apprend à produire au lieu de consommer. C’est un tout petit 1er pas(mais Ô combien symbolique) vers le seuvrage de la dépendance du système de consommation voulu par l’industrie agro-alimentaire.
Avec la production des oeufs, on évite d’acheter l’emballage qui va avec. Et avec les oeufs, on fait des gâteaux, des brioches, des crèpes, et des laitages… Que d’emballages en moins dans le caddie.
Et du plaisir de consommer ses oeufs, on réapprend à faire son pain, ses plats cuisinés plutôt que de les acheter.
Sans le savoir peut-être, cette mairie enclenche un système vertueux, qui, avec un peu de pédagogie et de proche en proche, pourrait révolutionner notre mode de vie : ré-apprendre à produire ce que nous consommons.
REVONS UN PEU et ne boudons pas notre plaisir.
Les particuliers ne sont pas soumis aux mêmes normes alimentaires, pour leurs animaux, et c’est encore heureux, car sinon, il faudrait aussi leur injecter des antibios ou des hormones pour faire plaisir à nos « élus par défaut »…!
On peut donc manger de meilleurs oeufs « maison » en alimentant bien ses volailles.
Quant aux déjections des poules, elles enrichissent le compost au même titre que d’autres fientes, encore que moins cotées que les « colombines » des pigeonniers du Sud-Ouest, tellement précieuses pour fertiliser les champs qu’autrefois, elles entraient pour partage dans les héritages… : jolie leçon d’agronomie donnée par nos anciens, n’est-ce pas ?
Si vous avez la chance de vivre dans une commune qui offre des poules, arrangez-vous entre voisins ou copains pour vos congés, et tentez l’expérience. Ce sera chouette !
ET connaitriez vous par le plus grand des hasards, une commune qui utiliserait l’intelligence humaine de ses élus pour réduire son éclairage public à néant ?
Non …? je me disais aussi, que quand les poules auront des dents…




