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Parmi les 180 projets « Bepos », bâtiments à énergie positive (qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment) sortis en France en octobre 2012 (Chiffres Ademe), la résidence « Les Héliades » située à Saint Dié Des Vosges est un exemple de réalisations de logements collectifs à énergie positive. Présentation.
Energie positive
Alors que les bâtiments à énergie positive ne deviendront la référence pour le neuf qu’à partir de 2020 dans la cadre de la future RT (Réglementation Thermique), déjà quelques architectes et urbanistes font figure de précurseurs et construisent les premières réalisations Bepos. Parmi celles-ci : les logements « les Héliades » dans les Vosges livrés en 2010 et réalisés par l’architecte François Lausecker. Cette opération est née de la volonté du maitre d’ouvrage (Le Toit Vosgien) de réaliser une opération exemplaire de 30 logements à structure bois à énergie positive sur deux bâtiments. Elle a reçu de nombreuse récompenses dont le prix LQE (Lorraine Qualité Environnement) 2011 ou les Trophées Habitat et Bois, Epinal 2010.
Le projet a été conçu autour du concept « de la passivité à la positivité », utilisant les énergies renouvelables, solaire thermique et voltaïque, et optant pour une construction en bois sur 5 niveaux. Résultat : une consommation énergétique estimée à 38 kWh/m²/an grâce à une VMC double flux pour le chauffage (rendement à 92%) avec échangeur et batterie électrique de 2.2kW assurent le chauffage de chaque logement, des panneaux solaires thermiques pour l’eau chaude sanitaire ainsi que 1000 m2 de panneaux photovoltaïques sur les toitures, l’appoint étant produit par une chaudière collective gaz à condensation de 25kW et une cogénération gaz. Le coût de cette opération ? Près de 7.420.000€ avec un ratio par m2 d’environ 1800 €.
Retour d’expérience
Selon Robert Pelzer, Président du Bureau d’Etudes Techniques BETEC, rapportant les résultats de la synthèse présentée lors de l’Université ICO du 11 au 13 mai 2011 : « Les consommations d’énergie primaire ramenées au m² montrent une disparité du simple au double, avec une consommation allant de 27.5 kWh(ep)/m².an pour l’appartement 1 mieux exposé à une consommation annuelle de 65.8 kWh(ep)/m².an pour l’appartement 6. La surconsommation de l’appartement n°6 est du au comportement de l’usager avec un niveau de température intérieure élevé (24°C). »
Cette étude révèle ainsi une des principales difficultés de ces ambitieux programmes : le degré de sensibilisation des habitants eux-mêmes et l’importance du comportement des usagers. Toutefois, le bilan en Energie Finale de cette réalisation Bepos reste positif avec +3.08 kWh/m².an.
Déborah
Crédit photo : Fréderic Mercenier
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Pas trop mal; on ne voit pas la vue depuis la façade (sur ds jardins?)
On a certainement vu pire… notamment les nombreux programmes immobiliers qui fleurissent un peu partout autour de la huitième ville de France(ou on aurait dit le sud…il y a fort longtemps).
S’ils sont tous à énergie dépressive, la plupart de ces batiments n’en sont pas moins labélisés HQE, selon une vielle recette traditionnelle à base de laine de verre, de polystyrène expansé ou de pvc double vitrage , qui sont,avec le sacro saint cairon, les uniques matériaux disponibles sur cette terre au présent comme dans un futur immédiat; du moins en attendant une ambitieuse réforme de la pac, probablement vers 2050, si tout va bien.
Pour les futurs habitants de ces zups revisitées,la vue sur un parking ou sur la voie sur-éclairée de tramway est certifiée à énergie suicidaire , mais à leur décharge leurs appartements modernes sont achetés sur plans avant travaux,alors ils ne pouvaient pas savoir ,les pauvres…
Nous sommes donc toujours dans la grande tradition du savoir faire français ,qui a défiguré l’architecture de ce pays en moins de 2 générations, tandis que nos voisins du nord en prennent 2 d’avance en matière d’urbanisme(du moins on l’espère pour eux)
Le label de quartiers écolos sera ,n’en doutons pas donné, par les quelques élus aveugles du coin, à ces constructions d’un autre age.
Certes, on a les élus que l’on mérite…




