
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Sur les trottoirs et dans les allées des parcs, de la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS), la présence dherbe ne devra bientôt plus être prise comme le signe dun laisser-aller des personnes en charge de lentretien. Cela sera au contraire le signe positif dune évolution sensible dune gestion différente de lespace public, où de nouvelles méthodes de désherbage vont être appliquées. En effet, la CUS vient de se fixer comme objectif de stopper le recours à tout pesticide lié à cet usage, dici la fin 2010, dans le but de préserver la nappe phréatique, la santé des administrés et la biodiversité.
Pour cela, les services concernés sont en train de se livrer à une véritable révolution culturelle et testent dores et déjà plusieurs techniques alternatives comme le balayage et brossage mécaniques, le désherbage thermique à flamme, des appareils à vapeur ou à eau chaude, etc. Parallèlement, des techniques pour prévenir ‘les mauvaises herbes’ sont mises en uvre avec des plantes plus couvrantes, du paillage, des espaces du type ‘pelouses fleuries’, etc. Au final, le riverain de lespace public de la CUS devrait voir une différence sensible. Lapproche va être différenciée pour sadapter à chaque spécificité. Par exemple, un désherbage manuel et régulier sera de mise pour les massifs de fleurs et autres zones florales pour des raisons esthétiques, tandis quau pied des arbres urbains de la végétation devrait faire son apparition. De même, un arbre mort ne sera pas systématiquement retiré, de façon à favoriser la micro-faune et les bénéfices qui vont avec
Cette campagne ‘Zéro pesticides’ noublie pas les habitants. Dans le but de les convaincre du bien-fondé de la démarche et de faciliter leur transition vers des pratiques alternatives, largumentaire se veut sans concession : ‘Seuls 10 % des produits phytosanitaires atteignent leur cible. Le reste est disséminé dans lenvironnement.’ et dajouter ‘Savez-vous quune seule goutte de pesticides suffit à polluer plusieurs centaines de milliers de litres deau ?’ Au-delà du verbe, moult conseils sont également avancés en allant de la mise en place dabris pour les insectes à la plantation de haies fleuries.
Paillage : il limite fortement le développement des herbes folles et lévaporation de leau. Vous pouvez utiliser des résidus de tonte séché, des copeaux de bois, de la paille
Pour le désherbage, lhuile de coude est proposée, que cela soit manuellement ou en ébouillantant les plantes vivaces installées depuis longtemps. Au niveau de la sacro-sainte pelouse, la révolution nest pas loin. La hauteur de tonte préconisée sétablit à 6 ou 8 cm, une taille qui favorise un meilleur enracinement et résistance à la sécheresse. Enfin, les pâquerettes, coquelicots, pissenlits, orties, bourrache, camomille et autres trèfle ne font plus parties des non-grata, pour le plus grand bénéfice de nombreux insectes, à commencer par les abeilles, et lagrément de plats cuisinés.
Néanmoins, même si la CUS nhésite pas à promouvoir le purin dortie et sa recette, mis au banc des accusés il ny a pourtant pas si longtemps, visiblement les agriculteurs utilisateurs de pesticides peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles, rien n’étant prévu en leur direction…
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook
Une ville sans pesticide c’est génial ! Espèront que d’autres villes suivent l’exemple et surtout les campagnes. Pourquoi ne pas interdire purement et simplement la culture non bio ? On pourrait rajouter aux droits de l’homme, celui de pouvoir manger des produits non toxiques, de respirer de l’air sain, et pourquoi pas celui de boire de l’eau pure !




