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Si vous n’êtes pas encore passé par cette étape, elle viendra tôt ou tard : la réfection de la cuisine. On parle là d’une réfection de fond en comble, avec réorganisation complète et remplacement des meubles et de l’électroménager. A moins d’être un bricoleur hors pair, vous ne manquerez pas, pour vous donner un coup de main, de vous adresser à un cuisiniste, professionnel concepteur et installateur de cuisines.
Pour cette pièce en particulier, il vous faudra penser à la protection de l’environnement. Les nombreux appareils électroménagers (four, réfrigérateur, hotte aspirante ) peuvent être très gourmands en électricité, un détail à prendre en compte à l’heure où les économies d’énergie sont reines. Car si 20% de l’impact environnemental d’un de ces équipements peut être amélioré par l’industriel (optimisation du transport, réduction des emballages), les 80% restants dépendent de l’utilisation faite par le client final. A vous de la jouer malin ! De même, le choix des meubles et des peintures est primordial, car mal choisis, ils peuvent être à l’origine d’émissions de composés organiques volatiles (COV), des polluants intérieurs qui peuvent s’avérer dangereux à long terme.
Pour s’éviter toute mauvaise surprise, quelques cuisinistes se sont spécialisés dans l’éco-conception. C’est notamment le cas de ‘O, la cuisine durable’ qui a choisi une approche globale de son métier. Ainsi, si le choix des meubles et des équipements électroménagers sont importants de par leurs qualités propres, l’entreprise O s’attache à ce que la conception et la fabrication de ceux-ci respectent un cahier des charges qui tend sur le vert. Oubliez les meubles de cuisine fabriqués au bout du monde avant de vous être livrés : dans notre exemple, O a développé un tissu de relations avec des artisans locaux (le siège social de l’entreprise est situé dans la région nantaise) dont la qualité est reconnue. Pour les matières premières premières, ces artisans s’attachent à sélectionner des essences de bois (épicéa, notamment) et des matériaux (aluminium ) produits en Europe.
Ainsi, pour la fabrication comme pour la livraison, le bilan carbone lié au transport se veut limité. Les matériaux choisis sont non seulement locaux, mais leur cycle de vie a été pensé pour être durable : tous sont recyclables en fin de vie, et ne viendront pas s’ajouter à la masse de déchets incinérés ou enterrés, l’homme n’ayant toujours pas découvert comment en tirer parti.
D’ici là, préférez un installateur qui se soucie de son environnement : celui-ci est aussi le vôtre.
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le 21 janvier 2013 à 12:00
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