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Fin août, 14 macaques de Tonkean issus du Centre de Primatologie de lUniversité Louis Pasteur de Strasbourg ont été euthanasiés. Porteurs de lherpès B, selon le centre, ces singes représentaient une menace potentielle de contamination pour lhomme.
Si cette décision répond à lapplication du principe de précaution, elle a néanmoins fait lobjet de vives critiques au sein de la communauté scientifique, notamment dans un article publié par la revue Nature. En effet, pour bon nombre de chercheurs, dont la spécialiste des primates Emmanuelle Grundmann, les risques de contagion pour lhomme sont infimes dès lors que lon prend certaines précautions. Appelant à une extrême vigilance, le ministère de lAgriculture et de la Pêche recommande ainsi au personnel travaillant à proximité danimaux infectés de suivre des règles dhygiène strictes telles que le port dun vêtement à usage unique, lusage de gants adaptés et étanches, ou encore la désinfection systématique du matériel utilisé.
A ce jour, aucun cas dinfection à lherpès B na été diagnostiqué sur lhomme en France. A léchelle mondiale, moins de 40 cas ont été recensés de 1932 jusquà aujourdhui, sévissant majoritairement auprès de personnes travaillant avec des singes au sein de laboratoires de recherche. Il est vrai, quau regard de la fréquence des incidences du virus chez le singe, ce chiffre semble peu élevé.
« Groupe pionnier » du Centre de Primatologie, les individus euthanasiés furent à lorigine de la création de ce centre détudes, lequel accueille aujourdhui entre 800 et 900 primates répartis en une douzaine despèces. Bien quatteints de longue date par lherpès B, les 14 macaques avaient alimenté de nombreuses publications traitant de la recherche éthologique. Face à la réprobation générale exprimée par leurs confrères, le Centre de Primatologie a affirmé avoir repoussé au plus tard léchéance afin de permettre aux scientifiques de clore leurs travaux.
Fréquemment observé chez le singe, le virus en question est bénin pour le primate contaminé. Ce qui nest pas le cas de lhomme puisque, selon lInVS (Institut de veille sanitaire), lherpès B est « mortel dans 80 % des cas en labsence de traitement ». La transmission se fait généralement par lentrée en contact avec la salive dun animal infecté via des morsures, des griffures, des projections de salive ou la manipulation de prélèvements biologiques. Lincubation de la maladie chez lhomme est de 3 jours à 5 semaines. Fièvre, douleurs diffuses et modification de la sensibilité des extrémités en sont les premiers symptômes. Ceux-ci peuvent déboucher sur une « paralysie ascendante ». Le traitement anti-viral, débuté postérieurement à lapparition des signaux annonciateurs, peut durer plusieurs mois. Il nécarte pas, par ailleurs, lémergence de « séquelles neurologiques graves ».
A lire sur ce thème du respect de l’individu animal, l’interview de Christophe Aubel, directeur de la ligue ROC : Prendre en compte ‘l’individu animal’ et sa ‘sensibilité’
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Ces animaux n’allaient pas être relâchés dans la nature? Alors pourquoi les avoir tués ?
J’ai travaillé dans un parc zoologique français, dans lequel il y avait une famille de 9 macaques à face rouge sauvée du centre de strasbourg car ils allaient être euthanasiés. Alors que eux aussi étaient utilisés comme pionnier dans la recherche de maladie. Quand ils sont arrivés,ils ont mis plusieurs semaines à vouloir sortir sur leur île car ils n’avaient connus qu’une cage en galva toute leur vie. les âges allaient de 1 an à 20 ans. Le patriarche était génial. Petit à petit , ils ont créer leur vie sociale,ont eu des petits. Le patriarche Igor était très expressif, il gérait son clan. C’est inhumain d’utiliser les primates dans les labos scientifiques.Ils sont malheureux comme la pierre et ensuite ils sont euthanasiés comme s’ils n’avaient pas de psychologique. .




