
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Alors que les interdictions de consommation des poissons des fleuves et rivières de France se multiplient, suite aux découvertes des teneurs en PCB (1), le WWF France lance, avec une association de 300 médecins, une étude sur la contamination de lHomme.
Cette étude va porter sur un panel de population répartie en trois catégories :
- une population consommant régulièrement des poissons deau douce du Rhône et de son estuaire;
- une population résidant sur les rives du Rhône ne consommant pas ou très peu de poissons du Rhône;
- une population témoin de représentation diverse.
Les premiers prélèvements sanguins ont débuté ce mardi 4 mars dans un laboratoire de Port-Saint-Louis du Rhône (Bouches-du-Rhône).
Serge ORRU, Directeur Général du WWF-France, a justifié ainsi cette initiative : « Le WWF-France réclame depuis le 19 septembre dernier que soit effectuée rapidement une étude dimprégnation aux PCB sur lHomme. Face à linertie devant cette grave pollution, nous nous devions dagir ».
Début février 2008, lors de lInstallation du comité de pilotage national PCB, le ministère de lécologie avait annoncé que lInstitut de Veille Sanitaire et lAgence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments mèneraient une étude nationale dimprégnation aux PCB sur les consommateurs des poissons de rivière.
Un moyen donc, pour les initiateurs de cette étude, de rappeler leur engagement aux pouvoirs publics.
1- Les PCB ou encore polychlorobiphényles, désigne une famille de 209 composés organochlorés classés comme polluants organiques persistants (POPS). Produites industriellement depuis 1930, ces molécules ont fait lobjet de multiples utilisations massives jusque dans les années soixante-dix pour la fabrication des transformateurs électriques et comme additifs dans les peintures, les encres et les huiles de coupe. Très peu biodégradables, leur rejet dans lenvironnement a entraîné des phénomènes de bio accumulation préoccupants. Les polychlorobiphényles sont parfois dénommés à tort ‘pyralènes’, du nom commercial de préparations huileuses qui les intègrent dans leur composition.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




