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Via un arrêté ministériel fort discret (1), découvert dernièrement, le ministère de l’écologie reconnaît enfin l’utilisation des WC secs dans le cadre d’un assainissement individuel, comme on en trouve encore dans nombre de communes non-équipées d’un tout à l’égout.
Ci-contre – Toilettes sèches permettant de séparer l’urine des fèces. Modèle commercialisé par la Maison de l’écologie
Autorisées par dérogation, les toilettes dites sèches ne doivent évidemment générer aucune nuisance pour le voisinage, ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines. L’arrêté fait état de 2 possibilités :
- traitement commun des urines et des fèces via l’intégration à des déchets ‘verts’ pour produire un compost (voir notre dossier;
- séparation des urines et des fèces. Les premières étant dirigées vers la filière de traitement des eaux ménagères (lavages, bains, cuisine), tandis que les secondes sont séchées.
Quelle que soit la solution retenue, un filtre planté horizontal (voir notre dossier) est le complément idéal d’un WC sec. Au final, une telle solution, outre le fait de nous faire reconsidérer le statut de nos déjections, en les faisant passer du stade de déchet à celui de matière valorisable faisant partie intégrante de lécosystème planétaire, permet de s’affranchir du traditionnel filtre à graisse, fosse toutes eaux et drains d’épandage.
Soulignons que l’autorisation des toilettes sèches est une petite révolution en matière d’assainissement non-collectif. Attendue de longue date par les tenants de cette technique, elle devrait simplifier grandement les démarches des personnes qui veulent s’affranchir de la technique traditionnelle peu satisfaisante d’un point de vue écologique et économique.
1- Vers le texte de l’arrêté du 7 septembre 2009.
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le 23 avril 2010 à 12:00
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797 euros leur wc sec ! voilà une bonne façon de promouvoir un produit ecolo . Moi , ça m’ a coûté 60 euros tout installé et c’ est génial . Quant à une quelconque autorisation ça ne regarde personne au contraire de l’ assainissement
j’étais au courant rapidement de la loi… 23 euros le seau een inox.. le reste c’est du do it yourself .. donc rien ou presque .. ça marche et sans odeurs !! http://chezery.ctmen.ch/
On va faire croire aux gens qu’il faut de machin inutile qui est contreproductif. les selles pour se décomposer correctement ont besoin de liquide + un apport de copeaux de bois puis prendre la direction du compost.
Bon, je sais bien … en ville … mais on recycle bien le verre, le plastoc .. alors, pourquoi pas un container à KK ??
Absolument rien de plus
Bon dimanche à tous !
Une vieille chaise ou, mieux, une « chaise percée » (de 1 à 4 dans votre magasins de 2e main ou dépôt-vente préféré), un seau et une lunette… et c’est parti !
60 000 tonnes à évacuer tous les jours.
(20 000 000 de foyers équipés de toilettes sèches)
Demandeurs d’emploi : à vos marques !
25 000 000 tonnes par an, ça vaut le jus…
Je regrette que Monsieur Pascal Farcy s’obstinât à parler de « Filtre planté horizontal ».
Le seul qui réponde à un déplacement horizontal des eaux est le procédé par Biophotodigestion® qui est un digesteur et non un filtre, ce dernier, comme chacun le sait, retenant les déchets, doit être nettoyé ensuite, tel le filtre à café.
Les « Filtres à roseaux » mis au point par Mme Seidel en Allemagne puis ayant fait l’objet de recherches par le Cémagref, ont une percolation verticale. Les autres sont de pâles copies du procédé breveté précité.
Je crains aussi les affirmations et les conclusions hâtives et erronées de M. Farcy concernant l’affranchissement du bac à graisse lequel ne se plaçait et ne se place encore selon les cas, que sur le collecteur des eaux grises, et l’affranchissement de la fosse toutes-eaux qui peut être utile dans certains cas de figures, comme liquéfacteur dont c’est la fonction première.
Plus grave M. Farcy est votre position par rapport à « votre complément idéal d’un WC sec » lequel serait le filtre planté horizontal car votre dossier fait état de filtres plantés de roseaux ! Savez-vous ce qui se passe avec les rhizomes de ces roseaux sur de petits ouvrages ?
Non de toute évidence ! Merci pour les aquifères profonds et merci pour les générations suivantes…
Quant aux toilettes sèches que j’ai pesonnellement expérimentées dix années jusqu’en 1982, il est désolant de constater le nombre de certitudes sans fondement. Il suffit de se référer à certaines des réactions : il y a de quoi se tordre les boyaux. Non les selles n’ont pas besoin de liquide pour se décomposer selon un mode aérobie, mais d’oxygène de l’air ! Quant aux copeaux de bois, il y a bien mieux et moins cher !
Willy VOGT, naturaliste s’il en est…
willy.vogt@wanadoo.fr
On comprend mieux vos propos lorsque l’on sait que vous êtes le gérant de la société qui diffuse le procédé « Biophotodigestion »… par contre, hélas, ils n’incitent pas à en savoir plus tant ils manquent d’objectivité et vont à l’opposé des multiples solutions de filtres horizontaux qui existent et donnent satisfaction à leurs propriétaires.
En effet, quoi que vous en disiez, un filtre horizontal, à roseaux et ou autres plantes filtrantes, est suffisant dès lors que ce ne sont que les eaux grises (eaux de lavages type vaisselle, douche, bains, etc.) qui y passent. Le filtre vertical ne s’impose qu’en cas de traitement des eaux noires (WC).
A noter qu’outre les multiples installations qui fonctionnent sur ce principe, la loi va également dans ce sens.
Concernant les problèmes liés aux roseaux phragmites, à ma connaissance, les cas de dysfonctionnement sont liés à des défauts d’étanchéité, ce procédé donnant pleinement satisfaction y compris dans des solutions collectives, même s’il impose un minimum de maintenance annuelle.
Enfin, concernant la fosse toutes-eaux, en tant que liquéfacteur, désolé, on fait mieux, puisqu’il faut la vidanger tous les 3 ans en moyenne.
Quant à mon expérience en la matière, je suis en wc sec depuis maintenant 2 ans, et tout va bien !
P. Farcy




